Bonjour,
le changement des fermetures à glissières ou leurs réparations, les mises à la mesure, transformations et modifications, représentent dans ces périodes hivernales, une part importante de nos réparations.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/12/comment-diminuer-et-couper-une.html
Ce qui est valable pour les souliers l'est également pour les vêtements.
le changement des fermetures à glissières ou leurs réparations, les mises à la mesure, transformations et modifications, représentent dans ces périodes hivernales, une part importante de nos réparations.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/12/comment-diminuer-et-couper-une.html
Ce qui est valable pour les souliers l'est également pour les vêtements.
Ces réparations relativement importantes en travail, et par conséquent en coût, lorsqu'elles sont nécessaires, ne doivent pas poser de regrets à l'utilisateur, par contre lorsqu'elles pourraient être évitées ou réduites en nombre, par des conseils d'entretiens ou d'utilisations c'est bien dommage et ce, pour tous les domaines.
En parlant de réparations, j'évoque le changement de la fermeture, à savoir qu'il est souvent possible de les réparer, c'est une autre histoire, et un problème de conscience du cordonnier.
Pour moi le rôle de l'artisan n'est pas d'effectuer des réparations importantes, coûteuses, parfois sans nécessité ou avec une ampleur hors normes, j'assiste à des remontages entiers, alors qu'un ressemelage suffirait largement, au moins pour le client, mais peut être pas pour certains cordonniers.
Il est là au contraire avant toutes choses pour conseiller dans l'entretien et les préventions, justement afin éviter ces grosses réparations.
Il faut savoir qu'un artisan qui exécute, c'est le cas de de le dire un travail qui n'a pas lieu d'être fait, c'est tout simplement comme prendre le porte monnaie dans la poche d'une personne, cela porte un nom, cela s'appelle du vol.
je vois souvent certains de mes clients, suivre mes conseils, ceux qui acceptent de " jouer le jeu ", systématiquement avec leurs souliers neuf, venir à l'atelier pour savoir si il faut faire quelque chose en protection immédiate, plutôt qu'attendre, et venir avec des chaussures à réparer.
Les fermetures à glissières subissent les méfaits des intempéries, et du beau temps quand ils sont pour des vêtements et des bottes d'été, pluie, soleil, poussières, neige, etc...j'en vois certaines en état de fonctionnement, mais irrémédiablement grippées.
Chacun a ses trucs et ses remèdes , même les vieilles bonnes femmes, je n'en suis pas une mais j'ai les miens, ou du moins le mien principalement.
Il y a les huiles, les produits graisseux, avec tous leurs inconvénients, de taches, en particulier sur certaines peausseries claires, en daim et coloris fragiles, il faut les proscrire, les remèdes, on m'a dit ...je ne les connais pas, on parle de savon, de bougie etc.
Il faut savoir que les huiles, suif, graisse, dégrippant, savon, etc...que passe l'utilisateur pensant améliorer le glissement, le frottement du chariot sur les mailles, à pour premier effet irrémédiable, de ramollir, d'assouplir, d'altérer la trame. Alors qu'elle doit être saine, rigide, dure, pour la meilleure tenue des mailles serties sur ce support.
Les graisses sont nécessaire aux cuir, mais à d'autres phases en préparation.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/11/le-tannage-les-procedes-de-preparation.html
Le risque est que les mailles bougeant sur leur bases, deux s'intercalent, s'insèrent, au lieu d'une seule, détériorant la fermeture à glissière.
Elle s'ouvre alors à cet endroit à la remontée du chariot pour la fermeture, derrière lui.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/09/creme-cirage-lait-creme-essentielle.html
On peut voir sur cette photo deux mailles au lieu d'une seule qui s'intercalent.
Avec le risque d' en arriver là.
Il faut savoir que les huiles, suif, graisse, dégrippant, savon, etc...que passe l'utilisateur pensant améliorer le glissement, le frottement du chariot sur les mailles, à pour premier effet irrémédiable, de ramollir, d'assouplir, d'altérer la trame. Alors qu'elle doit être saine, rigide, dure, pour la meilleure tenue des mailles serties sur ce support.
Les graisses sont nécessaire aux cuir, mais à d'autres phases en préparation.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/11/le-tannage-les-procedes-de-preparation.html
Le risque est que les mailles bougeant sur leur bases, deux s'intercalent, s'insèrent, au lieu d'une seule, détériorant la fermeture à glissière.
Elle s'ouvre alors à cet endroit à la remontée du chariot pour la fermeture, derrière lui.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/09/creme-cirage-lait-creme-essentielle.html
On peut voir sur cette photo deux mailles au lieu d'une seule qui s'intercalent.
Avec le risque d' en arriver là.
La meilleure solution pour moi, avec son unique inconvénient la salissure, c'est le " graphite "il est utilisé dans la serrurerie, pour la lubrification, mais dans beaucoup d'autres secteurs, comme des huiles par exemple, je l'utilise moi en " truc " pour plein de choses incroyables, avec la soufflette, et le sèche cheveux.
Ce produit a un pouvoir lubrifiant incroyable, je me rappelle un stagiaire, à la vue de cette burette particulière, curieux, l'avait pressée et répandu sans s'en rendre compte un nuage de cette poussière très fine , ce graphite dans l'atelier, nous avons été obligé de nettoyer, tenir debout devenait une prouesse.
Pour l'entretien, passer une ligne de graphite, sur l'éclair fermée, la faire fonctionner jusqu' à la perfection, puis à l'aide de la soufflette, enlever tout le produit, pour qu'il n'en reste plus de manière à ne pas salir, l'effet souhaité est quand même obtenu.
Si le graphite se dépose sur le cuir, tant que vous ne le toucher pas, la soufflette l'enlèvera toujours sans dommage.
Ces fermetures cassent ou s'abîment pour les vêtements, principalement à l'introduction du coté qui ne possède pas le chariot dans ce dernier, il faut l'introduire parfaitement, comme beaucoup d'autres de choses d'ailleurs, jusqu'au bout. Sinon il y arrachement de la partie métallique avant les mailles pour l'introduction.
Pour les bottes le problème se pose pratiquement toujours à la jonction du fourreau et de l'empeigne, à la couture à l'emplacement de la cheville ou se produit l'affaissement du fourreau, ce que démontre bien la photo.
Cela parait tellement simple et évident pour le professionnel, par contre certainement pas pour l'utilisateur, au vu du nombres des réparations en atelier.
la solution simple est de chausser les bottes, puis de tirer sur le haut du fourreau, monter le chariot sur une fermeture à glissière parfaitement tendue, et vous n'aurez pratiquement plus de glissières à donner en réparation à votre cordonnier, du moins presque plus. Alors que les éclairs sont presque toujours fermées avachies, parfois même d'une seule main.
J'ai vu une cliente à l'essai d'un trois quart, à la réparation particulièrement difficile, avec une éclair très solide, la casser sous mes yeux, mal encliquetée, à la première fermeture.
Avec la première précaution décrite pour les vêtements, la deuxième attention est à prescrire également pour les habits .
j'espère que ce petit sujet simple que je ne pensais pas écrire, vous apportera, de la satisfaction, que mon exposé n'a pas été trop long pour quelque chose d'aussi simple, il est valable pour tout vêtement, ameublement, sellerie, chaussures, les accessoires de moto etc...
Très amicalement,
Tictac
Merci pour tous ces utiles conseils très détaillés.
RépondreSupprimerFrançois
Merci super astuces et conseils.j'ai pu faire fonctionner mes fermeture éclair en 2 2
RépondreSupprimerManuella
Les fermetures "éclair" de mon sac à dos étaient difficiles à manœuvrer mais maintenant grâce à l'application de graphite elles glissent sans résistance. Bravo !
RépondreSupprimerHenri
ou trouver du graphite pour entretenir les fermetures eclair ? merci
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