Ce matin à l'atelier des chaussure bateau pour changer les lacets en cuir.
Les oeillets sont posés aux garants de deux manières, ils prennent en sandwich la tige, la doublure, sont sertis sur cette dernière, visibles côté tige et doublure sans contre rivure souliers fins, avec, chaussures de sport, montagne, etc...
Ou sont posés en dessous uniquement sur la doublure, sertis sur cette dernière, invisibles côté tige.
Ils génèrent torsions, frottement et usure, quelque soit la texture du lacet, pourtant si ils fragilisent le lacets, ils garantissent et solidifient les trous de passage des lanières.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/06/pose-des-oeillets-de-couleurs.html
Certains fabricants n'en posent pas, pour des productions ( bas de gamme ) des endroits creux non écartés lors du choix des peausseries, avec leurs problèmes.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/07/dans-la-serie-pieces-aujourdhui-au.html
Les oeillets sont posés aux garants de deux manières, ils prennent en sandwich la tige, la doublure, sont sertis sur cette dernière, visibles côté tige et doublure sans contre rivure souliers fins, avec, chaussures de sport, montagne, etc...
Ou sont posés en dessous uniquement sur la doublure, sertis sur cette dernière, invisibles côté tige.
Ils génèrent torsions, frottement et usure, quelque soit la texture du lacet, pourtant si ils fragilisent le lacets, ils garantissent et solidifient les trous de passage des lanières.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/06/pose-des-oeillets-de-couleurs.html
Certains fabricants n'en posent pas, pour des productions ( bas de gamme ) des endroits creux non écartés lors du choix des peausseries, avec leurs problèmes.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/07/dans-la-serie-pieces-aujourdhui-au.html
Dans la présentation la plus courante, le lacet passe par les oeillets posés selon leurs emplacement sur la bordure, tous les, 2,5, 4,5, 7,5 cm environ alternativement dessus, dessous de la bordure en finition " bord galon " tout autour du soulier. Il sert au laçage des garants en même temps.
L'autre version plus rare, avec deux lacets, le premier passé comme dans la description précédente mais arrêté aux oreilles. Un autre pour le laçage traditionnel des garants qui dans un cas comme dans l'autre, présentent peu de trous, deux, trois de chaque côté au maximum.
Deux trois trous correspondent pour des chaussures traditionnelles à des lacets de 40 / 60 cm.
Une troisième variante que je n'avais jamais vu jusqu'à maintenant, le lacet passe entre la tige et la doublure invisible, alors que dans toutes les fabrications, il est intérieur visible.
Ces lacets en cuir font 1,2m de longueur, selon les fabrications, jusqu'à 1,4m de coloris, noir, blanc, naturel, beige, marron foncé, marron moyen, rose, rouge, bleu marine, vert.
Les coloris apparaissent, malheureusement disparaissent comme beaucoup d'accessoires des catalogues des crépins.
leur section est plutôt rectangulaire que carrée, de 3 / 3,5 mm largeur côté fleur.
La longueur nécessaire pour la tour de la chaussure est de 36 / 38 cm pour des souliers normaux, il reste donc une bonne longueur pour le laçage, même trop!
Une gamme de coloris plus étendue existe dans les lacets fins dit cuir indien, mais inadaptés pour ce genre de demande.
D'un mètre de longueur normalement, il sont vendus à l'unité, au mètre, au rouleau, de 2 / 3 mm de section.
Ils servent quelquefois aux souliers de femme pour leur tenue, mais sont utilisés pour les bijoux, tour de cou, bracelet, fermetures coulissantes, laçage, tressage de finition en bordure ou de tenue, d'autres menus travaux, d'ailleurs les fabricants ont prévu des petits mousquetons sertis aux extrémités, à la place du noeud traditionnel, moins esthétique.
Il existe deux principales manières d'exécuter le travail, on pourrait en trouver d'autres avec de la bonne volonté, mais comme toujours, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
La première consiste, à se servir du vieux lacet, l'amincir, faire de même pour le neuf, encoller les bouts, temps de séchage, collage, martelage.
Pour plus de sécurité, on peut faire une couture, à la machine ou à la main à l'endroit de jonction avec un fil très fin de machine à coudre, les sur épaisseurs étant préjudiciables. Les manières de faire les noeuds marins ne manquent pas.
Entre le temps de séchage et le travail proprement dit ou on tire le lacet, il est préférable d'attendre assez longtemps, le temps de cristallisation pour beaucoup de colle étant de 24 heures, et la surface de tenue étant minime. l'idéal est de préparer le travail une journée à l'avance.
On peut également ne changer que la partie laçage des garants lorsque l'arrière es en bon état, c'est un travail d'amateur, le professionnel changera l'ensemble.
Ensuite avec précautions, on tire le lacet en faisant bien attention que la face côté fleur soit apparente, en le tournant en même temps si nécessaire car après coup cela devient très difficile.
La seconde manière est souvent la continuité de la première, lorsque pour quelques raisons différentes, souvent la fragilité du vieux lacet qui casse, la jonction qui se décolle, etc...
On l'utilise alors l'aiguille passe lacet,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/07/le-passe-lacet.html
Je procède toujours ainsi, n'utilisant jamais le passe lacet en premier, la première méthode étant de beaucoup préférable, plus facile.
Il nous arrive d'être obligé de découdre le bord galon, plus souvent sur l'arrière de la chaussure, au contrefort que sur les côtés.
Avec l'habitude, nos trucs, l'aiguille passe lacet, ce n'est jamais simple. Les clients qui achètent les lacets pour faire le travail eux même pensant faire des économies qui ne reviennent pas pour que nous terminions le travail, sont rares.
L'aiguille passe lacet comme tous les accessoires que nous utilisons, sont à la vente à leur disposition.
Les oeillets quelque soit leurs emplacements, la matière des lacets, sont des endroits de torsion de frottement, donc d'usure.
On pare le vieux lacet à un endroit en bon état.
Même motif, même punition pour le neuf.
Les deux extrémités sont parées.
Elles sont encollées, l'une,
et l'autre.
Présentées, collées et martelées.
On voit la jonction des deux lacets.
Sur chaque chaussure.
Et on commence à tirer.
Lorsque cette manière trouve ses limites, on passe à la seconde.
Le passe lacet.
On prépare l'extrémité, au tranchet, on l'arrondi au banc de finissage.
On la visse dans le pas de vis réservé à cet usage. Comme pour la machine à coudre pour plus de sécurité, on peut mettre un point de colle qui va consolidé, la fixation, il sera facile de l'enlever par la suite.
On commence à passer l'aiguille, à la main, à la pince, et " martyriser " la chaussure. Lorsque çà ne veut pas passer, on passe à découdre la partie qui pose problème.
Le travail terminé,
ne reste plus que la livraison, la satisfaction du client nous l'espérons, notre principal soucis.
Très amicalement.
Tictac
Une autre paire de chaussure, avec les mêmes phase de travail.
Deux trois trous correspondent pour des chaussures traditionnelles à des lacets de 40 / 60 cm.
Une troisième variante que je n'avais jamais vu jusqu'à maintenant, le lacet passe entre la tige et la doublure invisible, alors que dans toutes les fabrications, il est intérieur visible.
Ces lacets en cuir font 1,2m de longueur, selon les fabrications, jusqu'à 1,4m de coloris, noir, blanc, naturel, beige, marron foncé, marron moyen, rose, rouge, bleu marine, vert.
Les coloris apparaissent, malheureusement disparaissent comme beaucoup d'accessoires des catalogues des crépins.
leur section est plutôt rectangulaire que carrée, de 3 / 3,5 mm largeur côté fleur.
La longueur nécessaire pour la tour de la chaussure est de 36 / 38 cm pour des souliers normaux, il reste donc une bonne longueur pour le laçage, même trop!
Une gamme de coloris plus étendue existe dans les lacets fins dit cuir indien, mais inadaptés pour ce genre de demande.
D'un mètre de longueur normalement, il sont vendus à l'unité, au mètre, au rouleau, de 2 / 3 mm de section.
Ils servent quelquefois aux souliers de femme pour leur tenue, mais sont utilisés pour les bijoux, tour de cou, bracelet, fermetures coulissantes, laçage, tressage de finition en bordure ou de tenue, d'autres menus travaux, d'ailleurs les fabricants ont prévu des petits mousquetons sertis aux extrémités, à la place du noeud traditionnel, moins esthétique.
Il existe deux principales manières d'exécuter le travail, on pourrait en trouver d'autres avec de la bonne volonté, mais comme toujours, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.
La première consiste, à se servir du vieux lacet, l'amincir, faire de même pour le neuf, encoller les bouts, temps de séchage, collage, martelage.
Pour plus de sécurité, on peut faire une couture, à la machine ou à la main à l'endroit de jonction avec un fil très fin de machine à coudre, les sur épaisseurs étant préjudiciables. Les manières de faire les noeuds marins ne manquent pas.
Entre le temps de séchage et le travail proprement dit ou on tire le lacet, il est préférable d'attendre assez longtemps, le temps de cristallisation pour beaucoup de colle étant de 24 heures, et la surface de tenue étant minime. l'idéal est de préparer le travail une journée à l'avance.
On peut également ne changer que la partie laçage des garants lorsque l'arrière es en bon état, c'est un travail d'amateur, le professionnel changera l'ensemble.
Ensuite avec précautions, on tire le lacet en faisant bien attention que la face côté fleur soit apparente, en le tournant en même temps si nécessaire car après coup cela devient très difficile.
La seconde manière est souvent la continuité de la première, lorsque pour quelques raisons différentes, souvent la fragilité du vieux lacet qui casse, la jonction qui se décolle, etc...
On l'utilise alors l'aiguille passe lacet,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/07/le-passe-lacet.html
Je procède toujours ainsi, n'utilisant jamais le passe lacet en premier, la première méthode étant de beaucoup préférable, plus facile.
Il nous arrive d'être obligé de découdre le bord galon, plus souvent sur l'arrière de la chaussure, au contrefort que sur les côtés.
Avec l'habitude, nos trucs, l'aiguille passe lacet, ce n'est jamais simple. Les clients qui achètent les lacets pour faire le travail eux même pensant faire des économies qui ne reviennent pas pour que nous terminions le travail, sont rares.
L'aiguille passe lacet comme tous les accessoires que nous utilisons, sont à la vente à leur disposition.
Les oeillets quelque soit leurs emplacements, la matière des lacets, sont des endroits de torsion de frottement, donc d'usure.
On pare le vieux lacet à un endroit en bon état.
Même motif, même punition pour le neuf.
Les deux extrémités sont parées.
Elles sont encollées, l'une,
et l'autre.
Présentées, collées et martelées.
On voit la jonction des deux lacets.
Sur chaque chaussure.
Et on commence à tirer.
Lorsque cette manière trouve ses limites, on passe à la seconde.
Le passe lacet.
On prépare l'extrémité, au tranchet, on l'arrondi au banc de finissage.
On la visse dans le pas de vis réservé à cet usage. Comme pour la machine à coudre pour plus de sécurité, on peut mettre un point de colle qui va consolidé, la fixation, il sera facile de l'enlever par la suite.
On commence à passer l'aiguille, à la main, à la pince, et " martyriser " la chaussure. Lorsque çà ne veut pas passer, on passe à découdre la partie qui pose problème.
Le travail terminé,
ne reste plus que la livraison, la satisfaction du client nous l'espérons, notre principal soucis.
Très amicalement.
Tictac
Une autre paire de chaussure, avec les mêmes phase de travail.
Je découvre votre blog et je voulais vous remercier. Il est très intéressant.
RépondreSupprimerUne ex-ouvrière en maroquinerie-sellerie
Bonsoir,
RépondreSupprimerLes compliments sont toujours merveilleux à recevoir. J'en parle dans un sujet, quelque soient les connaissances des amateurs et leurs remerciements, les examens sont toujours (jugés)par des professionnels, car eux seuls sont à même de savoir. Alors lorsqu'ils viennent de professionnels comme vous, c'est la plus belle récompense.
Très amicalement
Si vos chaussures possèdent deux rangées d’œillets de chaque côté de la languette, choisir les trous les plus rapprochés. Cette technique permet en effet au pied de profiter plus complètement de toute la largeur du chausson. Si vous n’avez qu’une rangée d’œillets, limitez le nombre de croisements au niveau du laçage pour limiter la sensation d’enfermement.
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