Bonjour,
Vieux cordonnier mon expérience m'indique que si les les protecteurs encastrés sont très présents dans les conversations et dans les demandes des passionnés de chaussures, semble très prisés par les amateurs et les passionnés, c'est l'inverse à l'atelier ou il est de moins en moins demandé par le client lambda au bénéfice du protecteurs haricot en fer pour les bouts et les talons ou en plastique pour le bout de la chaussure, prévu par le fabricant uniquement pour les bouts des souliers, les virgule en acier sont réservées uniquement pour les talons avec la meilleure volonté il serait d'ailleurs impossible de faire autrement, tous ces derniers bien sur posés en applique, donc en relief.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/protecteurs-encastres-encastres-en-en.html
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A noter que les si les protecteurs dit haricot en acier, sont prévus pour être cloué aux deux extrémités du soulier, ceux en plastique sont fabriqués et prévus pour le bout uniquement. Cela n'empêche pas cependant des clients de les demander et de les exiger aux deux extrémités pour éviter les glissades et le bruit.
Avantages :
Indiscutablement une très grande solidité.
Inconvénients :
Le bruit, du talon et du bout, les glissades, particulièrement du talon à la marche et en descente, par rapport au bout en montée, les rampes et les escaliers. De part sa très grande solidité par opposition avec le bonbout en cuir, le report de d'usure du coin extérieur arrière pour une marche normale, au " coin intérieur du talon en queue de talon " à l'opposé du protecteur.
L'affaissement de la cambrure, du cambrion, avec déforme de la marche, et les inconvénients qu'on peut supposer, pour la colonne vertébrale. Les cambrions en bois, arrivent même a se fêler ou à se casser.
Il faut savoir que le bruit et même la glissade, qui pour certains sont des inconvénients, peuvent être pour d'autre un plaisir.
Ce matin encore, discutant avec un motard de la gendarmerie, ce dernier appréciait ce phénomène dans le cadre de sa profession . Quoi qu'il en soit tout cela est une affaire de goût, ce qui ne se discute jamais .
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/06/ces-chaussures-qui-font-du-bruit.html
De part leurs tenues faites par des vis, si elles sont en acier le cuir à l'emplacement de la fixation va rouiller, mais même si ces fixations sont en laiton, le trou important fait par le passage endommage fortement la semelle d'usure. Les poses successives arrivent à complètement désagréger le bout de la semelle de la chaussure, d'autant plus que lors des changements, ( ces derniers étant faits puisque le protecteur est usé ) il n'y a pas que lui qui le soit, les têtes des vis aussi qu'elles soient cruciformes ou autres, empêchant un dévissage normal et c'est malheureusement souvent au tournevis en levier ou à la pince à l'angle du protecteur qu'ils sont arrachés avec tous les problèmes que l'on peut supposer par rapport aux vis
Nous avons à notre disposition, vis, pointes grosses et courtes comme les vis, mais striées ( pose à la parisienne ) pointe en en laiton, pour les exigeances différentes.
La repose de protecteurs haricots peut être est faite au même endroit par des semences sans dommage puisque le cuir se referme, alors que pour des encastrés, il faut boucher le trou par des chevilles de bois encollées et déplacer légèrement le fer .
Pour la bonne tenue du protecteur, les vis sont obligatoires, le fabricant ménageant les trous pour la fixation de diamètre important, des pointes, semences " nageraient " dans cet espace et ne parviendraient à tenir solidement le protecteur sans qu'il ne puisse bouger.
Pour la même bonne tenue il utiliser des pointes en laiton fendues striées reprenant l'apparence des vis spécialement vendues par nos fournisseurs.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/06/ces-chaussures-qui-font-du-bruit.html
De part leurs tenues faites par des vis, si elles sont en acier le cuir à l'emplacement de la fixation va rouiller, mais même si ces fixations sont en laiton, le trou important fait par le passage endommage fortement la semelle d'usure. Les poses successives arrivent à complètement désagréger le bout de la semelle de la chaussure, d'autant plus que lors des changements, ( ces derniers étant faits puisque le protecteur est usé ) il n'y a pas que lui qui le soit, les têtes des vis aussi qu'elles soient cruciformes ou autres, empêchant un dévissage normal et c'est malheureusement souvent au tournevis en levier ou à la pince à l'angle du protecteur qu'ils sont arrachés avec tous les problèmes que l'on peut supposer par rapport aux vis
Nous avons à notre disposition, vis, pointes grosses et courtes comme les vis, mais striées ( pose à la parisienne ) pointe en en laiton, pour les exigeances différentes.
La repose de protecteurs haricots peut être est faite au même endroit par des semences sans dommage puisque le cuir se referme, alors que pour des encastrés, il faut boucher le trou par des chevilles de bois encollées et déplacer légèrement le fer .
Pour la bonne tenue du protecteur, les vis sont obligatoires, le fabricant ménageant les trous pour la fixation de diamètre important, des pointes, semences " nageraient " dans cet espace et ne parviendraient à tenir solidement le protecteur sans qu'il ne puisse bouger.
Pour la même bonne tenue il utiliser des pointes en laiton fendues striées reprenant l'apparence des vis spécialement vendues par nos fournisseurs.
Le protecteur même dans le cas de pointes ordinaires lisses de gros diamètre, la longueur trop faible ne permettrait pas la rétention , seules des vis même courtes de par leurs formes coniques, leurs stries hélicoïdales , permettent cette fixation idéale .
Pour le néophyte , il est toujours difficile de se rendre compte d'un travail bien fait , surtout pour ces travaux assez spécifiques .
je vois tellement sous d'autres cieux d'appréciations de louanges, alors que le travail est mal fait, des critiques alors que le travail est parfait, seul des professionnels sont à même de juger de la qualité d'un bon travail, les concours les examens, sont quand même surveillés et examinés par des professionnels hautement qualifiés, souvent avec les plus hautes récompenses et distinctions, jamais d'amateurs , même si ces derniers peuvent avoir des connaissances, bien souvent que livresques
Pour les protecteurs encastrés, la couture du petit point ne doit pas être coupée malgré l'encastrement, ce qui n'est pas facile à réaliser, pas plus qu'il est facile d'apprécier une pose faite dans les règles de l'art pour un néophyte une fois le fer en recouvrement, qui masque tout le déroulement de l'opération. IL faut savoir que l'encastrement oblige à une découpe au tranchet, verticale et horizontale du moins en biais, que certains pour avoir une découpe d'encastrement parfaite accentuent la découpe pour le plus grand dommage de la semelle d'usure.
La pose de protecteurs encastrés au bout de la chaussure neuve est un travail difficile et long lorsque l'on désire qu'il soit fait parfaitement ce qui est une obligation pour tous travaux simples ou difficiles.
La prévision de la pose qu'elle soit d'origine ou de réparation lors d'un ressemelage est la seule possibilité pour un encastrement parfait, avec la couture du petit point.
La taille du " fer " doit être très adaptée en dimensions à la grandeur du bout de la chaussure, trop grand, les vis, celles en angle sont beaucoup plus proches du bord que celle du haut, seront vissées dans la trépointe et ressortent même parfois comme vous avez pu le voir sur certaines photos .
Trop petit cela a du mal à se concevoir, ou alors il faudrait au verrage à la finition, enlever et diminuer trépointe et semelle d'usure?
Enfin il faut qu'il soit posé parfaitement horizontalement par rapport au bout de la chaussure, aucune inclinaison intérieur ou extérieur.
A tout prendre, il vaut mieux une très légère inclinaison extérieure, plutôt qu' intérieure, l'éthique de la réparation ou du neuf dans la chaussure, s'en accorde mieux.
Pour le néophyte , il est toujours difficile de se rendre compte d'un travail bien fait , surtout pour ces travaux assez spécifiques .
je vois tellement sous d'autres cieux d'appréciations de louanges, alors que le travail est mal fait, des critiques alors que le travail est parfait, seul des professionnels sont à même de juger de la qualité d'un bon travail, les concours les examens, sont quand même surveillés et examinés par des professionnels hautement qualifiés, souvent avec les plus hautes récompenses et distinctions, jamais d'amateurs , même si ces derniers peuvent avoir des connaissances, bien souvent que livresques
Pour les protecteurs encastrés, la couture du petit point ne doit pas être coupée malgré l'encastrement, ce qui n'est pas facile à réaliser, pas plus qu'il est facile d'apprécier une pose faite dans les règles de l'art pour un néophyte une fois le fer en recouvrement, qui masque tout le déroulement de l'opération. IL faut savoir que l'encastrement oblige à une découpe au tranchet, verticale et horizontale du moins en biais, que certains pour avoir une découpe d'encastrement parfaite accentuent la découpe pour le plus grand dommage de la semelle d'usure.
La pose de protecteurs encastrés au bout de la chaussure neuve est un travail difficile et long lorsque l'on désire qu'il soit fait parfaitement ce qui est une obligation pour tous travaux simples ou difficiles.
La prévision de la pose qu'elle soit d'origine ou de réparation lors d'un ressemelage est la seule possibilité pour un encastrement parfait, avec la couture du petit point.
La taille du " fer " doit être très adaptée en dimensions à la grandeur du bout de la chaussure, trop grand, les vis, celles en angle sont beaucoup plus proches du bord que celle du haut, seront vissées dans la trépointe et ressortent même parfois comme vous avez pu le voir sur certaines photos .
Trop petit cela a du mal à se concevoir, ou alors il faudrait au verrage à la finition, enlever et diminuer trépointe et semelle d'usure?
Enfin il faut qu'il soit posé parfaitement horizontalement par rapport au bout de la chaussure, aucune inclinaison intérieur ou extérieur.
A tout prendre, il vaut mieux une très légère inclinaison extérieure, plutôt qu' intérieure, l'éthique de la réparation ou du neuf dans la chaussure, s'en accorde mieux.
La finition :
Le ponçage doit être parfait en lisse , la jonction doit être parfaite en jointage et en épaisseur, la déforme tient mal sur l'acier, même si la tenue n'est pas idéale dans le temps, un voile de teinture en bombe est parfait pour la meilleurs tenue, et pour l'esthétique idéal à la livraison .
Pour moi, cordonnier très favorable aux protections plutôt qu'aux réparations, si celle ci est la meilleure pour les bouts et les talons, même sans parler des autres, cet inconvénient de la tenue par des vis qui peuvent altérer semelle d'usure, tige, trépointe et goodyear m'est un véritable obstacle, je ne les utilisent jamais pour les miens ou pour moi même . Ma formation de cordonnier bottier au départ, faite que pour le cousu, a du mal à accepter les pointes et les vis dans les semelles d'usure des chaussures, pour moi c'est une une forme d'hérésie.
A noter que le nom exact est protecteur , mais le fer est devenu le langage courant des amateurs de souliers et de certains professionnels, ainsi constamment on me demande la pose de fers en plastique.
Je ne vais pas clore ce sujet sans parler des protecteurs encastrés en laiton, en effet beaucoup plus présent dans le temps, ils sont de nos jours beaucoup plus rares à trouver chez nos crépins.
Si l'industrie les présente sur quelques exceptionnelles fabrications, rares sont les cordonniers qui les peuvent les proposer encore à leurs clients.
Avantages / inconvénients de ce matériaux, pour moi par rapport à ceux en acier, ils ne présente que des avantages, de bruit moindre, de glissades, de rouille, cet inconvénient qui devient un avantage, j'en ai parlé plus haut, moins de solidité.
Amicalement,
Pour moi, cordonnier très favorable aux protections plutôt qu'aux réparations, si celle ci est la meilleure pour les bouts et les talons, même sans parler des autres, cet inconvénient de la tenue par des vis qui peuvent altérer semelle d'usure, tige, trépointe et goodyear m'est un véritable obstacle, je ne les utilisent jamais pour les miens ou pour moi même . Ma formation de cordonnier bottier au départ, faite que pour le cousu, a du mal à accepter les pointes et les vis dans les semelles d'usure des chaussures, pour moi c'est une une forme d'hérésie.
A noter que le nom exact est protecteur , mais le fer est devenu le langage courant des amateurs de souliers et de certains professionnels, ainsi constamment on me demande la pose de fers en plastique.
Je ne vais pas clore ce sujet sans parler des protecteurs encastrés en laiton, en effet beaucoup plus présent dans le temps, ils sont de nos jours beaucoup plus rares à trouver chez nos crépins.
Si l'industrie les présente sur quelques exceptionnelles fabrications, rares sont les cordonniers qui les peuvent les proposer encore à leurs clients.
Avantages / inconvénients de ce matériaux, pour moi par rapport à ceux en acier, ils ne présente que des avantages, de bruit moindre, de glissades, de rouille, cet inconvénient qui devient un avantage, j'en ai parlé plus haut, moins de solidité.
Amicalement,
Tictac le besogneux
Merci TicTac pour cet article très intéressant.
RépondreSupprimerCertains cordonniers utilisent des clous à la place des vis arguant que justement les vis détruisent à terme la semelle d'usure. Que penses-tu de cette variante ?
Question subsidiaire, à quoi peut-on reconnaître une pose de protecteur réussie ?
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimermerci à Raro pour ses questions tellement pertinentes que j'aurais du du y penser et en faire le descriptif dans le sujet,c'est un oubli de ma part je vais faire une modification dans le texte , qu'il m'excuse
RépondreSupprimercette manière de réponse , elle est primordiale pour moi .
Très amicalement .
Merci pour ces précisions TicTac. De fil en aiguille, ces mêmes précisions m'amènent à me poser une nouvelle question.
RépondreSupprimerVoilà, je me demandais s'il était vraiment utile d'encastrer les protecteurs dans le cas d'une pose de patins. L'épaisseur du dit patin ne pourrait-elle pas alors coïncider avec celle du protecteur ? Dans ce cas, si un fabricant voulait bien proposer des protecteurs avec des trous prévus pour des pointes, ne serait-ce pas le meilleur compromis ?
bonsoir ,
RépondreSupprimerune première fois sur une question pertinente de Raro , j'ai répondu en faisant un additif dans le texte , cette fois si sa question mérite un sujet pour moi plus complet , si il a la gentillesse d'accepter cette manière de réponse je l'en remercie .
Très amicalement .
Bonjour Tic Tac !
RépondreSupprimerCes protecteurs encastrés sont-ils déconseillés sur les semelles cuirs simples et donc fines des chaussures de grande marque ?
J'en ai fait mettre sur des chaussures dont la lisse fait environ 12mm, aucun problème ! Avec une lisse de 7 ou 8mm et donc une semelle simple de 4 ou 5mm, je me demande si cela tiendra dans le temps...
Merci d'avance pour tes conseils avisés !