Les handicaps nous amènent des travaux particuliers de transformations et de modifications, sur des harnais, sangles, sacs, gants, vêtement, etc ... et bien évidemment des chaussures avec en principal, la rectification de la hauteur des talons :
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/11/handicap-difference-de-longueur-de.html
Les accidents, les opérations, demandent des modifications, des transformations momentanées en attendant les jours meilleurs.
C'est souvent aussi l'adjonction de
brides, boucles, velcros, agrandir, rétrécir, pose d'élastiques, de fermeture à glissières etc...
Ce matin, des bottines que nous avions déjà eues à l'atelier, pour le pose d'élastiques plus hauts et plus larges, pour un passage plus facile des chaussures.
Cela n'a duré qu'un temps, un peu plus d'un an et les problèmes sont pour des raisons x, à nouveau revenus.
La demande faite pour faciliter au maximum le passage au cou de pied, correspond à la pose de fermeture sur le devant, c'était à notre avis le seul endroit permettant la modification, aux bons endroits, les élastiques nous en empêchent.
Les modes changent, normalement avant, ces éclairs dans les fabrications d'origines étaient sur le côté extérieur de la tige, visibles. Maintenant sur le côté intérieur de la tige, cachées, ou indifféremment des modes, l'arrière à l'emplacement du contrefort.
Une vue des boots, à l'endroit prévu pour la modification.
Une vue des élastiques déjà modifiés, aux dimensions plus importantes que la normale.
Selon le désir du client, nous démontons les tirettes, qui normalement n'auront plus leurs raisons d'être.
définir avec le plus de précision possible la hauteur nécessaire des fermetures pour un meilleur passage du pied. Les choisir de la bonne longueur ou du moins la plus approchante dans les dimensions standards. Elles étaient un peu trop grandes, nous avons été obligé de les modifier également, nous avons ici tous les détails de l'opération, dans un sujet précédent.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/10/comment-diminuer-et-couper-une.html
Je parle ici de la manière de les faire durer le plus longtemps possible :
Je parle ici de la manière de les faire durer le plus longtemps possible :
Selon le désir du client, nous démontons les tirettes, qui normalement n'auront plus leurs raisons d'être.
Les quatre tirettes décousues.
On trace la base de la fermeture.
On reproduit la marque sur l'autre pied.
On trace le plus droit possible l'emplacement de l'éclair, paradoxalement, c'est pour moi le travail non pas le plus difficile, mais le plus " embêtant " à faire. Faire un tracé droit sur cette surface courbe ! Heureusement ce n'est pas le plus important car dans tous ces cas là, je l'ai déjà dit, c'est uniquement au moment de la coupe que la découpe est faite droite ou en forme, parfaite avec les ciseaux. Le tracé n'est qu'une petite indication.
On trace le plus droit possible l'emplacement de l'éclair, paradoxalement, c'est pour moi le travail non pas le plus difficile, mais le plus " embêtant " à faire. Faire un tracé droit sur cette surface courbe ! Heureusement ce n'est pas le plus important car dans tous ces cas là, je l'ai déjà dit, c'est uniquement au moment de la coupe que la découpe est faite droite ou en forme, parfaite avec les ciseaux. Le tracé n'est qu'une petite indication.
La coupe faite aux ciseaux. Il faut prévoir et aménager en bas seulement la réserve utile pour la largeur de la fermeture. Le faire sur toute la hauteur ne sert à rien, bien au contraire, le but de l'opération n'étant pas de diminuer, mais d'agrandir le fourreau.
Pour le faire, à quelques centimètres du bas, on découpe un peu plus d'un côté, puis ensuite partant de la même hauteur de l'autre, on aménage ainsi la place en largeur de la fermeture.
Au tranchet, on termine l'incision. Attention à ne pas couper plus loin. Pour parer à cet inconvénient et éviter cette amorce de rupture, on aura soin avant, avec un emporte pièce minuscule ( introuvable maintenant aux catalogues ) de percer deux trous minuscules pour éviter la déchirure.
Les éclairs rétrécies, on va poser les languettes. Le haut de la trame à été préalablement collée et pliée.
La peausserie est choisie, toujours selon les mêmes critères, couleur, souplesse, épaisseur, etc...
Les languettes tracées, sont découpées.
Elles sont amincies côté chair comme normalement toutes peausseries doit être amincies, alors que pour cette pose visible à l'ouverture côté fleur, elles auraient dues être parées sur la fleur.
Je l'ai déjà dit, pour un aminci et un parage parfait, une peausserie doit être parée uniquement du côté chair, selon les travaux, le contraire est préférable. j'en parle ici :
Je l'ai déjà dit, pour un aminci et un parage parfait, une peausserie doit être parée uniquement du côté chair, selon les travaux, le contraire est préférable. j'en parle ici :
La pose se fait normalement côté fleur visible à l'ouverture, pour des languettes séparées, pour celle tirées de la doublure, elles sont automatiquement côté chair.
Fermeture et languettes sont encollées.
La languette est coupée sur la hauteur, arrondies sur le côté.
Une vue de la pose terminée.
Passage à la machine à coudre une première fois. L'emplacement des tirettes ( recollé et recousu ) en même temps.
Deux solutions pour la pose de l'éclair, entre la tige et la doublure, ou la doublure prisonnière entre la trame et la tige. C'est cette deuxième solution qui a été choisie, la doublure en toile et en peau, sans entretien, j'en parle ici :
était en trop mauvais état, alors que collée, cousue entre trame et tige, elle ne nous ennuiera plus.
Les fermetures sont encollées à nouveau pour la pose définitive sur la tige.
Positionnées.
Une vue des fermetures posées ouvertes. L'ensemble fait un peu la " grimace " le modèle n'étant pas prévu d'origine pour ces ouvertures
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