Bonjour,
En plus des chaussures (
Cuissardes, bottes, bottillons etc...) Les
fermetures à glissières sont présentes sur beaucoup
d'accessoires, sacs, vêtements, porte feuille, porte monnaie bref dans toute cette gamme de la maroquinerie et de la bagagerie.
Les
fermetures à glissières pour leur production en général sont en deux matériaux,
nylon, métal (
laiton, alu ),
l'alu étant fragile, toujours privilégié le
laiton, produites en deux présentations,
séparables,
non séparable.
Un sujet est écrit
" Toutes les fermetures à glissière de votre cordonnier ".
Les chaussures sont neuves, sur cette production la glissière est en alu. La tenue a été de quelques heures seulement, une maille a sautée.
La fermeture est pourtant de grande marque. J'ai d'autres exemples, je sais par nos représentants que les fabrications de certains accessoires, de produis qui semble comparables, en présentation, donc en qualité mais pas en prix, selon les endroits de ventes ne le sont pas.
Par exemple pour un fermoir, l'aspect extérieur est le même, mais la fabrication intérieure est différente.
Cette marque nous l'utilisons à l'atelier mais en laiton, c'est la première fois que je la vois en alu, le client me donne l'explication.
Ne pas s'étonner quelquefois de la disparité des tarifs.
Bien qu'on ne puisse en aucun cas généraliser, les
éclairs sont en
nylon dans les
chaussures, la
sellerie, la bagagerie, la maroquinerie, et sur les
vêtements, les gros
accessoires (
bottes de motos ) en métal. mais l'inverse cependant se rencontre fréquemment .
Les
réparations sont possible sur les
glissières non séparables, lorsque malheureusement elles se séparent sans raison.
Les autres réservées aux
vêtements à quelques rares
ameublements, d'une manière rarissime en bagagerie,
sont à
changer en cas de problèmes sur le verrouillage bas de mise en oeuvre dessertis ou manquants.
Pour les autres soucis hauts, ils sont résolus comme les autres sans inconvénients.
Nos crépins d'ailleurs ne nous fournissent pas ces systèmes d'encliquetage.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/12/comment-diminuer-et-couper-une.html
Certaines assez rares à
double chariot "
bouche à bouche " avec ouverture dans les deux sens, sont plus fragiles plus difficiles à réparer, lors de la fermeture l'encliquetage bas doit être parfait, à manipuler avec beaucoup d'attention.
Elles permettent avec des vêtements longs ou trois quart de s'asseoir avec facilité en ouvrant vers le bas;
La qualité de fabrication des mailles, leurs matériaux est très important.
Les inconvénients se produisent sur toutes les
fermetures, nylon, métal, séparable ou non..
Ils se retrouvent pourtant à mon avis plus fréquemment sur les
éclairs en nylon non séparables.
Cela est du dans une immense majorité des cas à un manque de
sérieux des fabricants dans leurs productions. Tenir compte des fabrications exotiques de glissières faites n'importe ou et n'importe comment avec de mauvais matériaux à vil prix.
Les problèmes :
les
fermetures à glissières sont faites pour tenir
fermer, pour
se fermer et
s'ouvrir, à la demande et selon les désirs de l'utilisateur. Dès que ces conditions ne sont plus respectées, cela relève de la
réparation, ou du
changement.
Les causes :
Coupe, usure, découpe de la trame : En premier pour moi des
mauvaises conditions d'utilisations et
entretiens, j'en parle ici :
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/10/pour-la-longevite-des-fermetures.html
Perte du chariot :
Par le haut ou par le bas de l'éclair. Les fabrications sont uniquement mises en cause, avec des productions économique, sans arrêtoirs de fermeture en haut et sans arrêtoir d'union en bas.
Le chariot :
L'usure, avec une utilisation intensive, des condition mauvaises d'utilisation,
Casse de la tirette de chariot :
Il faut savoir que de très rares
fermetures à glissière possèdent une
tirette vérouillable pour qu'elle ne batte pas sur la chaussure, qu'il faut la tirer vers le bas avant pour la déverrouiller et la mettre en action. Les utilisateurs ne le sachant pas tirent normalement cette
tirette vers le haut et la casse irrémédiablement. les personnes brusques sans attention arrivent facilement aux mêmes résultats sur les
tirettes normales.
L'agrément des marques, le SAV des chausseurs, permettent l'approvisionnement des pièces d'origines qui permettent toutes les réparations.
Boutons, pressions, sigles, motifs, boucles, semelles, talons, etc...
Ici la réparation du chariot, sans ces accessoires, sur des chaussures neuves, le changement du chariot ou de la fermeture est deviennent les seules perspectives.
lorsque nous n'avons pas les pièces de remplacement d'origine et que la clientèle le sollicite, pour l'image de marque, l'esthétique, l'harmonie et l'équilibre, nous remettons en place les éléments d'origine, ici le chariot.
Ouverture des mailles :
la fermeture ne fonctionne plus. A la fermeture derrière le chariot, les
mailles se séparent, qu'elles soient en
nylon ou en
métal. Ainsi ce n'est plus une fermeture, mais une ouverture à glissière.
Ouverture des mailles en partie basse :
La fermeture
fonctionne normalement. Dans ce cas différent du précédent, mais comparable à la perte du chariot, avec pourtant le même résultat, c'est un manque de sérieux du fabricant dans sa production qui est à mettre en cause.
En effet toutes les glissières ont en
parties hautes et
basses, des
arrêtoirs, des
unions. les fabricant qui utilisent comme nous des
éclairs au mètre en rouleaux, ne tiennent aucun compte des ces éléments et posent leurs fermetures simplement coupées sans qu'elles
soient arrêtées.
Deux résultats, les mailles s'ouvrent du bas, le chariot peut s'enlever du haut, mais bien évidemment du bas aussi.
C'est à mon avis le problème le plus récurrent. Nous sommes confrontés régulièrement à ce problème sur des
chaussures neuves de clients avec quelques ports seulement, mais en SAV pour des
souliers neufs, ou les fermetures éclairs
s'ouvrent à la partie basse.
les remèdes :
Coupe, découpe, usure de la trame :
dans tous ces cas normalement,
changement de la fermeture. Il nous arrivent parfois dans des cas très particuliers, de mettre des
pièces sur la trame. C'est toujours très difficile ( méticuleux ) à faire.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/11/comment-reparer-la-trame-dune-fermeture.html
Mailles décousues de la trâme :
Perte du chariot :
On le
change avec un accessoire aux mêmes caractéristiques,
nylon, métal,
largeur des mailles.
Conservation du chariot :
A l'inverse, en cas de changement de la glissière sur un bagage de marque ou le client est toujours désireux de conserver les sigles et les logos, nous remettons l'ancien ou les anciens curseurs, à condition que le mariage mailles / chariot soit compatible.
.
Désolidarisation du chariot :
Le client nous apporte celui ci, on le remet en place, soit par le
haut, soit par
le bas de la fermeture. Il faut impérativement remettre les parties manquantes, arrêtoirs du haut et arrêtoir union du bas.
Si c'est relativement simple pour les glissières en métal, celles en nylon posent de
grosses difficultés pour cette opération.
Il est toujours possible en partie haute de faire des arrêtoirs en peausserie d'une manière très solide et efficace sur les mailles prises en sandwich.
On peut également le faire en partie partie basse
" union " de la même manière, cette solution se retrouve particulièrement sur les sacs la fermeture à glissière étant libre sur les derniers centimètres. Sur souliers également. Des fabrications d'origines reprennent cet particularité.
Cette
Nouveauté permet le changement du chariot sans démontage des accessoires arrêtoirs hauts ou union bas.
(
On ne pose en aucun cas les arrêtoirs métalliques sur les maille, mais sur la trame ).
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/10/comment-diminuer-et-couper-une.html
Casse de la tirette :
Changement du chariot. Parc contre il existe des accessoires, des tirettes de remplacement, avec un système de mousquetons, d'anneaux à sertir que l'on passe sous la languette du chariot. Trouver le même chariot, n'est pas toujours possible.
Bien faire attention lors de la pose à conserver le système de sécurité du chariot.
Comme tous les autres accessoires, elles existent en plusieurs coloris, de formes et d'attaches différentes.
Le chariot :
lorsque l'on remonte le chariot, la fermeture ne se fait pas , alors qu'à la descente la fermeture semble fonctionner. procéder comme pour le problème en dessous, ouverture des mailles.
Ouverture des mailles :
Le plus simple en premier lorsque le fermeture est bien arrêtée en partie basse mais qu'à la fermeture derrière le chariot, elle s'ouvre, on peut raisonnablement et tranquillement resserrer le chariot à la pince. Il faut être très attentif et précautionneux, pour ne pas le casser ou le bloquer, mais avec l'habitude on réussit très souvent à remettre la glissière au bon fonctionnement.
En second si le résultat désiré n'est pas obtenu, on change la partie mobile. Il faut prendre l'accessoire qui correspond exactement aux maille de la fermeture en couleur,matériaux, nylon ou métal et en largeur de maille. Bien mettre le chariot dans le bon sens car il en a un malheureusement.
Ouverture des mailles en partie basse :
Remettre le chariot d'origine, ou un autre de remplacement avec les mêmes spécificités. Plusieurs solutions, pour des souliers, bottes cuissardes etc...introduire le chariot par le bas les deux côtés de la fermeture sont séparés, c'est le chariot qui fermera l'éclair. pour un sac, un accessoire, sans arrêtoirs haut et bas, les deux solutions sont envisageables, pour le haut, il faut à l'aide d'une pince, remettre les mailles dans la position de fermeture sur quelques centimètres, puis introduire le chariot par son " cul ". remettre un arrêtoir union avec toutes les difficultés décrites pour les mailles en nylon.
Tous les cordonniers ne s'amusent pas à ces exercices, dans ceux qui essaient, Chacun à ses trucs, celui ci à essayer de contourner le problème sans résultats probants, les bottes nous sont amenées pour la réparation;
Pour les cordonniers en SAV, c'est très souvent que nous sont apportées des bottes aux fermetures fonctionnant parfaitement, mais aux
chariots sans sécurité. Les glissières à la traction s'ouvrent
toutes seules. Attention aux braguettes et aux pantalons, jupes, etc...
A l'essayage, la cliente déchire la trame, casse la tirette, prend la languette dans la fermeture, etc...Selon le cas il faut changer le chariot, changer la fermeture, mais ces bottes neuves, en cas de remplacement de la fermeture doivent retrouver un chariot à la
marque du fabricant. Nous sommes amenés à faire parfois des
prouesses d'ingéniosité pour arriver à cette réalisation.
Lorsque la pose basse de l'arrêtoir union peut poser des soucis aux personnes non habituées à ce genre d'exercice, les
cyanocrilates peuvent résoudre facilement le problème condition de savoir bien les utiliser.
Des
" arrêtoirs " en peausserie prenant la base de la fermeture en sandwich, collés et cousus sont très efficaces et du plus bel effet en haut comme en bas. Certaines productions de luxes pour les finitions, procèdent ainsi d'origine.
Il faut savoir que dans un atelier ou travaillent plusieurs ouvriers, c'est
toujours au même, celui habitué à ces
bricolages que la demande est faite, compte tenu des difficultés. Avoir quelquefois les nerfs solides pour ne pas piquer une crise, remettre les deux côtes à la même hauteur, relève parfois de la gageure.
j'en parle dans le message cité plus haut, c'est un problème de conscience de l'artisan qui peut très souvent réparer, au lieu de changer, mais bien sur pour une somme beaucoup plus modique, avec des difficultés sans rapport avec le prix demandé.
L'amateur aura une idée de la possibilité de réparation de ses fermetures à glissières, pourra demander à son cordonnier de les effectuer, mais devra à mon avis s'abstenir d'entamer un travail de ce genre, réservé aux professionnels.
Très amicalement,
Tictac