Procédé de montage
Goodyear, en cousu
baraquette,
double en cuir, présente jusqu'en queue de semelle seulement, cousue en petits points en même temps que la semelle d'usure.
Encore un exemple qui nous montre que les fabricants font ce qu'ils veulent, comme ils le désirent
Depuis toujours, le cousu
Baraquette "
impose " une
double entière de
bout à talon.
Pourtant avec ces chaussures, de grandes marque, grande qualité de fabrication, de plus de trente ans, la
double est présente seulement jusqu'en queue de semelle, le fabricant contournant l'éthique de la fabrication.
Procédé de montage
norvégien en cousu
baraquette, double entière de bout à talon en caoutchouc cousue en petits points avec la trépointe, la semelle d'usure est soudée uniquement sur la
double.
Procédé de montage
goodyear en cousu
baraquette, double entière en caoutchouc cousue en
petits points en même temps que la semelle d'usure, la trépointe en " Y" fait penser à un procédé de montage
norvégien.
Certaines chaussures "
marche, sport, campagnardes ", comportent une ou deux
double, ( je n'en ai jamais vu trois ) pour moi ce n'est pas une appellation ancienne, nous parlons toujours actuellement de "
double "entre nous à l'atelier.
Lorsque la
double est présente jusqu'en queue de semelle seulement, elle est simple, je n'en ai jamais vu deux.
Les amateurs parlent de
double ou triple semelle, pour moi c'est une appellation
erronée, le terme d'épaisseur est plus approprié, et peut convenir à la rigueur.
Cette fantaisie comme cette autre dans la chaussure le
SANS LISSE ROND , s'appelle
TROTTOIR OU ESCALIER
Avec l'appellation de semelles, certains utilisateurs pensent qu'on augmente ainsi la résistance et que l'on peut user toutes ces
épaisseurs, ce ne sont que des
doubles qui en aucun cas ne doivent être touchées par l'usure.
Leurs utilités est
esthétique pour ceux qui aiment. Elles sont réservées au chaussures de
marche, de sport, de campagne, etc...pour le "
confort "
l'isolation, obligation de deux
doubles nécessaires avec le
trottoir ou l
"escalier, en
prouesse et
fantaisie.Elle prend également les noms
d'entre deux, de
double semelle, d'
intercalaire en anglais,
mid sole, elle doit certainement avoir sa traduction dans toutes les langues.
Elle peut être en
différents matériaux, cuir, caoutchouc, certains fabricants dans leurs production médiocres bas de gamme, n'hésitent pas à mettre du
salpa ou ses
sudaccés.
Les doubles en caoutchouc sont pratiquement toujours présentes, lorsqu'elles sont cousues en petits points, avec le trépointe, la semelle d'usure entière entière en caoutchouc genre Commando etc...
Celles en cuir dans les fabrications en cuir. Pourtant " toutes " les camargaises, au procédé de montage en chapelet, voient leurs semelles d'usure en cuir, soudées uniquement sur des doubles en caoutchouc cousues en petits points avec le chapelet.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/10/autre-montage-le-chapelet-ou-cousu.html
Pour le crêpe c'est un peu différent,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/11/le-crepe-veritable-posologie-et-mode.html
puisque cette matière requière automatiquement cette "
double " collée et cousue en première épaisseur pour la réception de la semelle d'usure en crêpe, uniquement soudée par elle même à "
chaud " par verrage au banc de finissage.
Pour le procédé de montage Sandalette,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/10/autre-montage-le-sandalette.html
l'amateur au vu de la lisse, peut penser à une
double alors que c'est simplement la première de montage au débordant extérieur nécessaire à la couture du petit point dans cette fabrication.
Elle peut être d'épaisseur différente selon les désirs du fabricant ou ceux de l'artisan selon les demandes du client.
On ne rencontre pour moi pas de double en dessous de 2 mm, et au dessus de 6 mm d'épaisseur, pour moi les épaisseurs rencontrées très couramment sont de 2,5 , 3, 3,5 mm.
ces épaisseurs les plus fines sont très souvent en caoutchouc, ( très exactement des interlites et leurs matériaux similaires ) 4 mm et plus en cuir.
Certaines présentent en leur milieu des lamelles collées sur la première de montage, faisant office de rempli. Le décollement de ces lamelles avec le temps, peut apporter quelques désagrément, notamment le bruit à la marche.
Pour son emplacement, elle peut être :
Présente dans le procédé de montage
goodyear, chapelet, norvégien,
sandalette, etc... de
bout à queue de semelle, de
bout à talon.
Présente obligatoirement :
en
cousu Baraquette, , sur toute la surface de bout à talon.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/04/le-cousu-baraquette.html
En
goodyear, goodglake,
etc...
Jusqu'en queue de semelle, amincie, dans ces deux cas, je ne connais et ne vois que ceux là, fixée par tous les moyens décrits en dessous.
Quels que soient ses modes de fixations, elle est prise en sandwich entre la
trépointe et la
semelle d'usure. Sauf en goodblake ou elle est cousue en blake pour servir de trépointe.
On veillera en cas de
double arrêtée en queue de semelle lors du semelage en réparation, de faire descendre plus loin en cambrure la semelle d'usure. En effet le même emplacement de terminaison amènerait des ennuis rapide à la marche, endroit de tension et du pliement.
Les description des différents mode de fixation pour la
double sont
fastidieux et techniques un peu barbare pour l'amateur, seul une petite minorité est en quête de ce genres de renseignements, mais ils sont obligatoire pour le professionnel.
En effet lors des
réparations, il est
nécessaire pour l
'artisan de bien comprendre les
procédés de
montages, les
modes de fixations, pour la description, les renseignements, les conseils à la clientèle et le coût de l'opération. Et pour lui même comment appréhender le travail.
Je l'ai déjà dit, les surprises sont toujours dans le même sens "
mauvaises " pour toutes les professions de l'artisanat.
Quel que soit le procédé de montage :
Goodyear, Passage en trépointe, norvégien, chapelet, goodblake, ou une
double est présente ou obligatoire.
Elle peut être fixée de différentes manières :
Collée et cousue :
Entre trépointe et semelle d'usure, les trois épaisseurs cousues en
petit point.
collée et cousue :
Avec la trépointe, la semelle d'usure, uniquement soudée sur la
double.
Collée et cousue :
Entre trépointe et semelle d'usure, les cinq épaisseurs ( avec la première de montage et la tige ) cousues en blake.
Collée et cousue :
En blake, la semelle d'usure uniquement soudée sur la
double.
Collée et cousue :
En blake, la semelle d'usure cousue en blake.
Collée et cousue :
En blake avec débordant et servant de trépointe pour la couture du petit point, en tenue de la semelle d'usure ou factice. Dans le procédé de montage qu'on appelle le
blake rapid et moi le
goodblake.
Collée et cousue :
Sur la trépointe en petit point, et servir de "
trépointe " pour la couture du deuxième petit point, en tenue de la semelle d'usure, dans la fantaisie qu'on appelle le
trottoir ou
l'escalier, j'en parle dans le sujet " le
trottoir ou l'escalier "
Chevillée bois :
J'en parle dans le sujet "
autre procédé de montage, le chevillé bois ", la semelle d'usure soudée sur la
double, ou
chevillée bois également.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/02/autre-procede-de-montage-le-cheville.html
Clouée :
Sur la première de montage,avec la semelle d'usure.
clouée :
Sur la première de montage, la semelle d'usure soudée sur la
double .
Collée et cousue :
En blake avec débordant et servant de trépointe pour la couture du petit point, en tenue de la semelle d'usure ou factice.
( ici factice, dommage! ) Dans le procédé de montage qu'on appelle le
blake rapid et moi le
goodblake.
J'espère en avoir fait un tour relativement complet, comme toujours j'en ai oublier, qu'on veuille bien me pardonner.
Très amicalement,
tictac le besogneux