jeudi 31 juillet 2014

Changer les élastiques des boucles.

Bonjour,

Ce matin à l'atelier comme tous les jours par cette saison d'été les élastiques de boucles à changer.
Les boucles servent aux réglages des brides pour leurs bonnes longueur pour la tenue des sandales.

A chappe elles sont fixées par des rivets, sans chappe sur la tige par des coutures, des agrafes, sur les brides cousues à " enchappure ", maintenant les fabricants ont eu la bonne idée de mettre des élastiques. Nous leurs avons donc emboîté le pas pour les fabrications et les réparations. Ils améliorent le confort.
Beaucoup d'utilisateurs s'en servent pour ne pas " déboucler " leurs chaussures, c'est une erreur préjudiciable à la longévité des élastiques
Ils nous servent beaucoup en cordonnerie, pour les modifications les agrandissements les rétrécissements
les tenues différentes des boucles, brides, des tiges et des fourreaux de boots, bottes, cuissardes, etc...

Elles sont  sans rouleau, à rouleau, simples à chappe, à rouleau à chappe, à rouleau à chappe et passant séparé, sans retour le passant prisonnier en cuir entre l'élastique.
De largeur différentes 6 à 25 mm les dimensions les plus grandes sont réservées  pour les sangles bandoulières, ceintures.

les brides sont de coloris et de largeur différentes, 6 à 20 mm, vendues en rouleau au mètre, à la paire boucles comprises. Ils existent de merveilleuses brides en cuir élastique qui servent pour les brides arrières
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2010/07/changer-les-elastiques-sur-les-brides.html
Elles sont armées, triplées piquées, doublées.



les élastiques sont de coloris et de largeurs différentes, spécials comportant des trous au milieu pour le passage de l'ardillon, ou simple. Il est préférable de choisir celles prévues pour l'ardillon on évite ainsi de couper la trame, préjudiciable à l'intégrité, donc la longévité

Les élastiques des soutien gorge pour dame ou pour les autres, de coloris et de largeurs différentes sont une merveilleuse source d'approvisionnement pour ce changement, en effet ils présentent sur toutes la longueur, des trous de passages.



 
Ce petit travail simple est pourtant méticuleux. surtout pour le démontage. Les élastiques sont pris d'une manière générale entre la bride rempliée sur ce dernier, collées et cousues sur une doublure. Ou cousus entre la bride et sa doublure sans que l'élastique soit lui même passé dans la bride.
Il faut au maximum essayé de ne pas découdre bride et doublure, mais simplement d'enlever les points au découd vite pour tirer l'élastique libéré de sa couture, de ménager la place au tournevis pour réinsérer collé l'élastique.
Si ce n'est pas toujours simple, c'est de beaucoup préférable pour l'esthétique et la couture. Ce n'est malheureusement pas toujours les cas alors c'est au tranchet qu'il faut découdre et tout séparer.





On voit sur la bride droite, la boucle à rouleau.


Sur la bride gauche, la boucle sans retour, passant prisonnier en cuir sur l'élastique.


Privilégiant en premier la meilleure façon, l'élastique est décousu de sa bride boucle avec passant séparé.


Boucle avec passant " intégré "


On tire ensuite sur l'élastique avec force mais amour pour ne rien déchirer.


On prépare avec un petit tournevis l'emplacement.


Selon la fixation de ( c'est souvent elle qui décide ), de l'élastique sur la bride  il faut passer au tranchet pour un démontage complet de toutes les parties.


 En essayant d'éviter le " massacre " qu'il faudra difficilement reconstituer;


Les deux manières de démontage.







On voit bien les différentes sortes de boucles, le passant en cuir non seulement prisonnier entre l'élastique, mais avec sont petit retour inséré collé en même temps que l'élastique dans ou entre la bride et cousu



Les élastiques spéciaux, de couleurs et de largeurs différentes;


Il est passé dans la boucle;



Pur bien vérifier la bonne largeur,




Et également celle de la bride;




Il est passé en " enchappure " pour trouver sa bonne longueur.



Coupé



Remis en bonne place au milieu. Ce n'est pas toujours facile, une pince est très utile pour tenir l'ardillon et éviter qu'il tourne.
On voit bien la " piste " centrale des trous pour le passage des ardillons;





Premier et second,



Encollage de l'élastique;



Séchage en bonne position à l'aide de ces merveilleuse petites pinces qui nous servent en préparation à tout.



Nous essayons comme dans tous les travaux de faire des séries, ce n'est pas toujours possible bien évidemment;



La colle est insérée au tournevis


L'élastique aussi,



Inséré immédiatement. certains travaux nécessitent le positionnement colle " fraîche " pour pourvoir travailler pendant quelques secondes pour le parfait positionnement.
En règle générale


Maintenus par les pinces en attendant la couture;



Coudre est une chose, recoudre en est une autre pour uns bonne esthétique.
Bon fil dessus dessous, bon réglage des points;



Martelage avec amour des coutures.



Le travail terminé


Ne reste plus que la livraison à la cliente,


Nous espérons sa satisfaction,




Notre principal soucis,



Notre meilleure satisfaction.


Très amicalement, Tictac le besogneux.

lundi 30 juin 2014

Les différentes techniques d'assemblage et de tenue du cuir. Couture, collage, clouage, rivetage, agrafage, chevillage.

Bonjour,

Aujourd'hui un sujet réservé aux amateurs passionnés de technique. Nous avions vu dans un sujet précédent les principales techniques d'assemblage.relatives à la réunion des tranches.
Ces différentes techniques de tenue se retrouvent dans tous les secteurs du cuir, pour l'assemblage des épaisseurs.
Selon le moyen il sera plus ou moins souple et flexible ou rigide, fil, colle, clou, rivet, agrafe, etc...
Lorsqu'on prend un livre épais à plat les feuilles sont toutes de la même dimension, la tranche nette et perpendiculaire.
Lorsqu'on le plie comme lorsqu'on marche avec nos chaussures. les feuilles glissent les unes sur les autres pour compenser l'écart de dimension qui se produit.
Si nous empêchons les feuilles,,( les semelles ) de glisser nous ne pourrions pas plier le livre, nous marcherions avec difficulté.
Tout mode d'assemblage qui permet ce glissement, sera souple, d'autant plus souple qu'il sera moins serré.
Au contraire plus les épaisseurs seront fixées et serrées entre elles sans pouvoir bouger plus elles formeront un assemblage rigide.
On parle dans ce message d'assemblage des cuirs, on peut bien sur assembler par ces techniques des matières différentes, nous en parlerons dans un autre sujet, les mariages des matériaux.
Ils peuvent être pratiqués à la main ou à la machine. Les procédés d'assemblage et de tenue du cuir correspondent souvent aux procédés de montage
Commençons du plus " noble " vers les moins...Il y a,

la couture :
Il existe un nombre impressionnant de coutures différentes et de fils différents  faites main ou machines

Elles différent par la façon de former leurs points.
le point étant l'espace entre deux trous par lesquels passent un ou deux fils croisés,  croisés / noués, qui réunit les épaisseurs à assembler.
L'assemblage par couture se fait avec des fils différents en diamètre, matières, mais tous solides et souples.
Plus le point est serré, sa longueur rapprochée, le diamètre de son fil important et poissé, la couture sera " rigide " imperméable et solide et vice versa.
Le fil par sa fabrication, sa grosseur, sa matière, la couture par son point, croisé, noué, croisé : noué, chaînette, un fil point devant, un fil point arrière, etc...influent également.
Nous comprenons facilement que par ses qualités ce mode de tenue soit le plus apprécié et employé dans les métiers du cuir.

                                                          


                                                          


Le collage :
Le collage est le procédé d'assemblage d'une solidification, cristallisation d'une matière ( la colle ) entre deux épaisseur à assembler.
cette technique peut servir en préparation avant une autre action, couture, clouage, rivetage, etc...pour le gainier, le maroquinier, le cordonnier, l'apprêteuse, etc...nous en parlerons dans un autre sujet, Les principaux métiers du cuir .
Il existe les colles souples, les colles rigides. un sujet va paraître, Toutes les colles anciennes et modernes de votre cordonnier.

Les colles rigides :
comme les colles cellulosiques, la colle de vienne, la colle de pâte, la colle gélatine ou colle forte, la colle de poison, etc...servent à certaines opérations dont leurs particularités sont recherchées comme en cordonnerie pour rigidifier les bouts durs et les contrefort.

Les colles souples : 
Comme les néoprènes, le colles latex, les dissolutions de caoutchouc, etc...servent comme leurs noms l'indiquent aux assemblages fins et souples, aux préparations aux encollages immédiats pour un positionnement parfait comme la dissolutions pour les premières peaux de propreté

Après une bonne préparation, ( un sujet va paraître la préparation pour un bon collage ) des parties à encoller et de leurs fibres pour que la colle pénètre le mieux possible en profondeur, le temps de séchage nécessaire les parties sont affichées avec ou sans réactivation.
Le collage " soudé " permet des assemblages de cuirs plus fins mais légèrement moins souple que les coutures.








Le clouage :
Cette technique véritable procédé de montage il y a quelques années, permet l'assemblage de cuirs très épais surtout employé en sauvetage maintenant.
La fabrication ou la réparation des chaussures est un bon exemple, malheureusement rigide, avec ses inconvénients, le premier déjà cité la rigidité qui apporte l'inconfort et ses douleurs, l'oxydation des semences ou des pointes qui désagrègent parfois d'une manière importante les cuirs.
Il se fait à la semence de la longueur exacte rivée sur la bigorne, plus longues à têtes coupées. Avec des pointes finette ou tête d'homme, pointes filet roulées pour des travaux différents.
Les caboches, chevilles lambert, etc...sont faites pour la protection pas pour la tenue uniquement.








Le rivetage :
Comme son nom l'indique il consiste à assembler des pièces avec des rivets les rivets tubulaires, rivets creux en deux parties, fendus, creux en laiton, acier doux, alu, pleins avec contre rivure, etc...peints de coloris différents
Leurs poses se fait impérativement avec des matrices à la machine pour certains, ou machine, machine / marteau pour d'autres.
le rivetage s'emploie pour des cuirs plus fins que ceux cloués, car la têtes de leurs parties mâle et femelle présentent une surface importante qui ne risque pas de rentrer dans les cuirs.
Le rivetage n'est pas AMHA employé en cordonnerie pure, il est surtout utilisé dans d'autres secteurs du cuir, en sellerie, maroquinerie, bagagerie, coffrerie, etc...
A l'inverse du cloué il faut prévoir à l'emporte pièce des avant trous du diamètre exacte du rivet. Il donne un assemblage encore plus rigide que le cloué.





Alors que nos anciens ne citaient que les quatre premières techniques d'assemblages des cuirs, je vais quand même citer et évoquer l'agrafage, le chevillage.

l'agrafages :
Plus procédé de montage dans le cousu mixte que véritable assemblage, il est utilisé pour la fixation des bonbouts, sous bouts, des emboîtages des talons hommes, des talons aiguille en particulier, sil sert également comme la colle en préparation avant une tenue définitive très souvent de la couture.
Il se fait pour les préparation à l'agrafeuse manuelle, pour les autres travaux, à l'air comprimé;






Le chevillage :
Technique d'assemblage employé pour moi uniquement en cordonnerie, avec ses avantages, ses inconvénient, j'en ai longuement parlé ici





Il n'existe pas de bon ou de mauvais moyen d'assemblage lorsqu'il est judicieusement, intelligemment, choisit en fonction des caractéristiques, de l'utilisation, demande, obligation, etc...que l'on veut donner à l'ensemble;
Très amicalement,
Tictac le besogneux.

mercredi 21 mai 2014

Fantaisie : le trottoir ou l'escalier." Les chaussures triples semelles ".


Bonjour,

Ce matin à l'atelier des chaussures à triples semelles à protéger . C'est du moins ainsi que les passionnés de chaussures appellent cette fantaisie en réalité le trottoir appelé quelquefois escalier.
Ils reprennent ainsi le nom que leur donnent les fabricants sur leurs catalogues. Peu proposent cette fabrication particulière.


                                              WOODBURY CUIR GRENÉ MARRON CLAIR
                                                  






















De ces fantaisies il en existe quelques unes dans la chaussures,  nous en avons parlé ici, Le sans lisse rond
nous parlerons d'une autre la trépointe recouverte  du cousu Baraquette
Certaines sont uniquement d'artisanat ( je n'ai jamais vu de sans lisse rond en industrie prouesse technique  en cordonnerie.

Lorsqu'on parle de double ou triples semelles, on devrait employer le terme plus exact de double ou triple épaisseurs, Trépointe Double et semelle d'usure.
En effet les couches intermédiaires ne sont en aucun cas des intercalaires prévues pour l'usure dans le cadre de ports normaux, mais au contraire préservées conservées intactes bien à l'abri.
Alors que l'éthique de la cordonnerie ne conçoit qu'une double / trépointe, beaucoup de productions modernes en présentent deux augmentant ainsi en épaisseur la première marche.




Il faut d'ailleurs faire la différence entre les souliers de confort de marche à plusieurs épaisseurs, trépointe, une ou deux doubles, semelles d'usure le tout cousu en petits points, la lisse finie égale droite à un seul niveau comme tous goodyear ou norvégien " épais " mais en aucun cas un trottoir / escalier.




La trépointe, une double débordante cousue sur cette dernière, servant elle même par son débordant de trépointe pour la couture en petits points, de la semelle d'usure, ou de deux double et la semelle d'usure, avec cet incomparable aspect du trottoir / escalier.
Cette fantaisie imposante n'est jamais devenue monstrueuse par une troisième marche ( double ) débordante, un industriel un de ces jours nous concoctera certainement cela!



Cette présentation comporte deux coutures apparentes, l'une sur la trépointe fixant sa double débordante, ( la première marche ), l'autre sur la double, parallèle à la première couture fixant  semelle d'usure éventuellement une double, ( la seconde marche ), ce tout donnant ce débordant important caractéristique.



Pour la fabrication :
Prévoir une trépointe assez forte de trois millimètres au minimum, une largeur de 12 mm suffit cousue normalement en artisanat en passage en trépointe, Goodyear en industrie.
Après le rabattage le brochage doit être fait avec le plus grand soin, pas question d'y revenir par la suite, passage d'un léger coup de râpe, finition au verre. Un léger passage au fer est du plus bel effet.
Après préparation verrage, cardage, encollage, affichage, la double est martelée, pressée, brochée 4 millimètres plus large que la trépointe afin de ménager la place pour la seconde couture.



La double est cousue sur la trépointe en petits points, pas de Gravurage traditionnel mais une raînette est préconisée pour l'encastrement de la couture
Préparation encore, verrage, cardage main, encollage, affichage de la semelle d'usure,gravure,  couture petits points sur la double.
Le bord de la trépointe se déforme au fer sans mur ( comme dans la fantaisie de la trépointe à bourrelet ) La trépointe est brochée de manière à laisser un minimum d'espace pour la première couture, cette précaution évitant une trop grande largeur de l'ensemble.


                                                     

Ces fabrications solides, robustes résistent 18 / 20 années, parfois beaucoup plus.
Très amicalement,
Tictac le besogneux

mardi 8 avril 2014

Les principales techniques d'assemblages et de jointages.


Bonjour,

Aujourd'hui nous allons parler des différentes techniques d'assemblages et de joîntages.
Ils seront collés ou pas. parés ou amincis à volonté selon les désirs ou les impératifs
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/02/parer-refendre-amincir-biseauter-les.html 

Nous allons voir les principaux, car il existe beaucoup de variantes si on marie, mélange, les possibilités.
Sans parler des coutures dont les variétés sont multiples,sachant qu'en règles générales les peausseries ( fines et souples ) sont cousues machines. les cuirs ( épais et rigides ) sont cousus main ou machines. 
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/01/les-differentes-coutures-main-machine.html 

Ces assemblages et jointages font parfois penser aux différentes conceptions de finitions en bordures.
Bord remplié.
Bord à cheval
Bord galon.
Bord passepoil.
Bord retourné.
Sans parler du Bord brûlé.

Comme pour les coutures les appellations pour la même application peuvent être différentes selon les secteurs et métiers du cuirs.

l'assemblage à plat :  
La partie du morceau de dessus qui recouvre celle du dessous s'appelle prise de piquage. Les parties peuvent être à bords francs ou amincis.
Une piqûre vient consolider l'ensemble.

                                              

La jointure sur aminci :
C'est une sorte de jointage sur tranches, mais paré en oblique au lieu d'être coupé droit.




Jointure sur aminci perpendiculaire :




Jointage sur tranche.
Couture zig zag à un fil qui fixe les deux morceaux tranche sur tranche.




Jointage sur tranche.
Couture zig zag à deux fil qui fixe les deux morceaux tranche sur tranche.




                                             

                                                                                                                    

Jointage sur tranche :
Couture à mi chair. Ces coutures sont parmi les plus difficiles à exécuter parfaitement esthétiques.
Les étuis, fourreaux de militariat étaient très souvent cousus de cette manière.


                                             


Jointage sur tranche perpendiculaires :





Jointage simple :
c'est le départ des coutures dites en retournées.
l'assemblage des deux parties est fait piqûre à prise étroite, un ou deux millimètres.
pour une couture retournée les bords seront amincis.


Jointure ouverte :
Elle est renforcée du côté chair par une bande de toile, très souvent en maroquinerie, bagagerie, ou par un renfort en cuir, cousu par une piqûres simple de chaque côté du jointage.




Jointure ouverte :
Variante avec le retour des parties cousues pour une meilleure solidité.




Jointure simple :
variante et mélange de la jointure simple et du jointure ouverte.
Souvent présente en ameublement sur les parties et les coussins cousu par une piqûre simple de chaque côté du jointage pour un aspect esthétique sans amélioration importante de la solidité.




Jointage relief :
Les deux parties chair sur chair sont fixées par une piqûre.




Jointage relief recouvert :
les deux parties chair sur chair par une piqûre comme pour le jointage relief. Il est recouvert par une bande de cuir fixée à cheval par une couture.
c'est fait par une machine à coudre qui possède un dispositif guide qui engage la bande automatiquement sous l'aiguille.




Jointage à cheval :
Une des parties vient recouvrir l'autre " à cheval " fixée par une couture. une sorte de Jointage relief recouvert en sorte.




Jointage passepoil :
En général le passepoil est cousu sur un morceau côté fleur, le deuxième à son tour contre le liseré, le tout cousu par une couture comme dans un jointage simple mais avec un liseré appelé passepoil.
Le liseré / passepoil peut être de formes différentes armé ou pas.




Jointage invisible :
Le jointage est rendu invisible par le retour du morceau du dessus cousu sur celui du dessous.
Une prise de piquage a été prévue sur le morceau du dessous paré côté fleur.






Très amicalement,
Tictac

vendredi 14 mars 2014

Comment rigidifier un sac " mou "

Bonjour, 

Ce matin à l'atelier un sac sans maintien à rigidifier.
         
                                            

Certains comme les besaces n'ont aucune tenue, un volume important, ils plaisent, à leurs propriétaires, Malheureusement souvent très peu de temps, ensuite les modifications et le coût supplémentaire.
Il faut toujours bien faire attention à ses choix, ils sont merveilleux dans la vitrine mais ensuite à l'utilisation les clientes ne les supportent plus, c'est donc très souvent  Dans tous les domaines.   que nous sont amenés ces genres de travaux, comme sur les bottes également qui tombent. 




IL faut démonter la doublure en grande partie de manière à insérer les morceaux des renforts prévus.



Bien sur plusieurs matériaux peuvent être utilisés pour la rigidification, contre plaqué, carton, cuir, métal. plastique.
La cliente veut une tenus de qualité, aucune nécessité comme pour les bottes d'une certaine souplesse, le contre plaqué rigide, léger, facilement travaillé fera l'affaire .
Découper les morceaux selon les mesures prises avec exactitude arrondir certains angles et casser arrondir tous les endroits de manière à ce que les coupes franches ne fassent pas l'effet d'emporte pièce et ne coupent le support, une sorte de Parage en sorte.
 il faut encoller les morceaux et la doublure et sans attendre essayer de mettre en place ces renforts, aucune photos n'a pu être prise, la difficulté étant déjà énorme, il m'aurait fallu au moins quatre mains
Les personnes présentes, veulent toujours devant une grande difficulté vous aider, j'applique toujours dans ce cas le petit dicton " m'aide pas j'y arrive déjà pas tout seul " ce travail qui parait particulièrement simple, est particulièrement difficile.
Ces sujets peuvent donner des inspirations de confection aux amateurs. Alors que le blog est fait pour donner des idées de réalisations je déconseille fortement ce genre travail à qui n'est pas habitué à ce genre de travaux.

                                            


Une vue intérieur de la doublure recousue.




Le rabat lui est rigidifier par une barre métallique de 3 cm de large prise en sandwich, par de la peausserie toujours pour l'usure aux angles.
Il tient maintenant debout tout seul.




Le sac travail terminé.




Ne reste plus que la livraison, et nous l'espérons la satisfaction de la cliente, notre unique préoccupation.
Très amicalement,
Tictac