mardi 1 décembre 2009

Emboitage , collé , cousu , collé/cloué .




























Bonjour,


Dans la grande majorité des cas, les chaussures possèdent un talon, quelques modèles particuliers n'en possèdent pas, mais c'est quand même pour moi assez exceptionnel.
Il est constitué de différentes matières, pour les chaussures d'hommes comme pour celles de femmes , avec des moyens de fixations également différents, collé, cousu, cloué, et maintenant collé/cloué.

Attention aux emboîtages particuliers ou la fermeture à glissière passe sous ce dernier et oblige en cas de casse et de remplacement au démontage total.












Constitués pour les production de qualité avec semelles d'usure en cuir , de sous bouts en cuir et bonbout en cuir coins cahoutchouc.
De sous bouts en salpa bonbout cahoutchouc, de cuir coin cahoutchouc pour du PAC de moins bonne fabrication .
Très rarement en cahoutchouc, en plastique avec une tige centrale pour la solidité et la fixation du bonbout à tige " cheville mécanindus " pour les chaussures de femmes à talons aiguille.
On peut malheureusement voir l'inverse , sous bouts salpa pour des productions de haut de gamme , et étonnamment en cuir pour des fabricants de qualité moindre .

les talons peuvent faire partie intégrantes de la semelle d'usure, lorsque celle ci est en cahoutchouc, moulé d'un seul tenant " comme souvent sur des souliers de type Paraboot " collé sur une double pratiquement toujours en cahoutchouc, plus rarement en cuir, ou ils sont séparés de cette dernière" genre semelle commando " avec l'appellation ancienne de " bloc ou demi-bloc " souvent appelé maintenant talon sport, avec des hauteur différentes.
Toutes ces caractéristiques se retrouvent indifféremment dans les hauts et dans les bas de gammes .

Le nombre de sous bout, est de deux à quatre généralement, parfois plus, quelquefois moins, et donne la hauteur du talon, en fonction de la cambrure, et la bonne portée de la chaussure au point zéro de la semelle " au milieu " dans éthique de la cordonnerie ancienne.

Attention au nouvelles normes des fabricants en portée arrière "en queue de semelle " comme les bottes de cow-boy . Avec une position particulière au repos , mais une plus grande facilité à la marche , avec l'enroulement de celle ci , et une usure moindre au bout de la semelle .
Le vieil artisan considérera que dans cette dernière configuration , les talons sont trop bas, et que la portée est mauvaise .

EMBOITAGE COLLE :

Semelle cahoutchouc entière , généralement collée sur une double collée et cousue en petits points sur la trépointe , ou semelle collée et cousue en petits points sur la trépointe avec talon bloc séparé,
Cette semelle Type commando aux crampons centraux avec réserve en périphérie , est faite pour le passage de la couture du petit point, cousue avec double ou sans sur la trépointe directement .



EMBOITAGE COUSU :

L'exemple type est la chaussure bateau de toutes marques , cousu en blake, à simple ou double fils selon les désirs du fabricants, sous rainette. A noter que sans protection , la couture à l'endroit de la semelle s'use très rapidement , avec décollement , mais qu'à l'emplacement du talon , l'usure même prononcée n'amène pas ce phénomène .

EMBOÏTAGE AGRAFE :

En industrie, très rarement en artisanat ou ils sont cloués.



EMBOITAGE CLOUE:

Au moment ou les colles n'existaient pratiquement pas , du moins celles modernes que nous connaissons maintenant, les sous bouts étaient cloués à la tête d'homme, cette dernière enfoncée légèrement, puis coupée pour que le sous bout suivant vienne se cloué ' "s"empalé " sur ces pointes. Ensuite cloué de l'intérieur en emboitage avec la première de montage.



Cloué à l'emboitage sur la semelle d'usure :
De très rares fabricants, on ne sait pourquoi au détriment de la solidité, préfèrent cloué leurs talons sur la semelle d'usure.




Collé / Cloué :

Comme dans l'exemple précédent , mais entre chaque opération, un encollage.
Si les pointes de fixation en cordonnerie sont pour les plus connues, les semences, pour beaucoup d'autres travaux, les finettes, et têtes d'hommes, sans oublier les petites bleues ainsi que les bâtardes pratiquement inconnues de nos jours, puisque utilisées pour le clouage des bons bout tout en cuir, à l'endroit de l'usure, extérieure, à une deux ou trois rangée à l"emplacement du protecteur, de dessins différents, signature dans le temps de l'artisan.

pour l'emboitage, ce sont toujours des pointes à têtes plates striées sur une partie de leur longueur, pour la rétention dans le matériau, appellées " pointe filet roulée " de deux longueurs principales, elles sont en principe au nombre de six ou sept, parfois moins quelquefois plus selon la grandeur de l'emboitage.

En industrie cloué avec des machines , dans l'artisanat au marteau d'emboitage à la forme particulière par l'inclinaison de sa panne, à la machine si l'artisan en possède une.
une grande difficulté est réservée aux bottes cavalières sans fermeture à glissière , sans machine l'ouvrier se servira d'un chasse clou d'emboitage, action toujours très difficile à réaliser.

LES SOUS BOUT cuir sont tirés de croupons particuliers dits à talons , durs et épais 5 à 7 mm
les bonbout cuir, cahoutchous, 6 mms préparés d'usine , les blocs , 9 - 12 mm , ou demis blocs 6,5 - 7 mm

Attention aux amateurs , sans connaissances et savoir qui par leurs affirmations leur déclarations fausse et mensongères, accusent de grandes marques de " lésiner " sur le temps et le coût de leurs fabrications de faire des économies de " bouts de chandelles " en omettant de clouer leur emboitage, je pense à la marque Paraboot, ce n'est pas un oubli mais une obligation pour le fabricant soucieux de faire un bon travail de ne pas les clouer, car dans ce cas , que des inconvénients, sans aucun avantage.

Certains font l'inverse, clouent leurs emboîtage moulés, alvéolés, les pointes d'emboîtage dans le vide, sans aucune raison, sans nécessité pour...?



je suis agréé par l'usine paraboot et connais donc bien leurs fabrications et leurs matières pour attester que celles ci n'ont pas changées, ne se sont pas altérées dans le temps, et ne voir une différence que dans le cousu norvégien, la retombée de la tige dans le temps était positionnée un peu comme un goodyear, maintenant le retour de celle ci horizontalement sur la trépointe, ferait penser plutôt un cousu et montage sandalette.

Très amicalement .
Tictac

3 commentaires:

  1. Cette diversité des techniques est impressionnante. Merci pour toutes ces informations !

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  2. bonjour
    j ai réussi a réparer ma première paires de bottes d un client,et j ai refait les talons au complets,je suit quand même asser fier de moi ,ils sont pas si pire pour un apprenti. maintenant j ai 2 paires de soulier ou il faut que je rebouches des trou dans la semelle plat a la hauteur du talon,donc je a vais aller faire se travail cette après midi.
    a+
    encore merci et bonne journée.
    alexandre

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  3. bravo,

    Vous me dites dans un autre message
    "apprendre " un peu par l'intermédiaire du blog. Beaucoup de messages sont préparés, si une question particulière vous interpellait, ce serait un plaisir d'y répondre en priorité.
    ou d'en faire un sujet.
    Très amicalement.

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