Ce matin à l'atelier une chaussure à réparer, un trou à l'emplacement du bout dur.
Nous avions déjà vu cet ennui ici,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/12/pieces-aux-bouts.html
Ce problème arrive souvent, ce n'est pas une déchirure proprement dite, mais une usure qui provoque à la fin une déchirure avec enlèvement de la matière.
C'est le gros orteil qui se soulève à chaque pas à la marche et vient user la doublure, le bout dur, la tige.
Ce sont très souvent des problèmes de séquelles de problème de dos, d'opération, de prothèse, etc...qui provoquent ce phénomène.
Nous avions déjà vu cet ennui ici,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/12/pieces-aux-bouts.html
Ce problème arrive souvent, ce n'est pas une déchirure proprement dite, mais une usure qui provoque à la fin une déchirure avec enlèvement de la matière.
C'est le gros orteil qui se soulève à chaque pas à la marche et vient user la doublure, le bout dur, la tige.
Ce sont très souvent des problèmes de séquelles de problème de dos, d'opération, de prothèse, etc...qui provoquent ce phénomène.
Les modifications, les handicaps, hallux valgus, épine calcanéenne, les problèmes de pieds, font parties de notre lot quotidien,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/11/epine-calcaneenne-trucs-et-astuces.html
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/11/handicap-difference-de-longueur-de.html
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D'autres soucis, malformations congénitales, orteils qui se chevauchent, en marteau, provoquent le même inconvénient, d'usure, puis de trou, mais au début du bout dur, au milieu du plateau.
Il existe deux solutions, la pose de pièces collées en appliques extérieures,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2010/06/dans-la-serie-piece-collee-en-applique.html
et à l'intérieur.
La meilleure solution est souvent la pose de la pièce à l'intérieur, moins visible, en plus elle comble le vide important à cet endroit laissé provoqué par le frottement, l'enlèvement de la doublure, le bout dur, la tige.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2010/06/dans-la-serie-piece-collee-en-applique.html
et à l'intérieur.
La meilleure solution est souvent la pose de la pièce à l'intérieur, moins visible, en plus elle comble le vide important à cet endroit laissé provoqué par le frottement, l'enlèvement de la doublure, le bout dur, la tige.
l'action se présente pratiquement toujours sur un seul pied.
Ce sujet rentre dans le regroupement,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2010/09/dans-la-serie-piece-aujourdui.html
Une vue de l'usure,
De la déchirure.
On choisit un morceau de peausserie qui correspond le mieux,
En épaisseur, rigidité, la souplesse dans ce cas n'est pas de mise, la couleur n'a que peu d'importante, car entièrement cachée.
Mais l'habitude nous fait quand même choisir un coloris approchant.
l'épaisseur par contre à le plus d'importance, pour combler le mieux possible le manque de matière provoqué par le frottement, ainsi que la rigidité perdue par l'usure du bout dur.
la pièce est découpée au ciseaux en rond, forme le plus souvent du manque.
La pièce découpée.
Elle est parée.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/02/parer-refendre-amincir-biseauter-les.html
Alors que toutes pièces ou morceaux est parés en bordure, dans ces cas le parage est pratiqué depuis le milieu de la pièce jusqu'au bord, pour lui donner une forme pyramidale, la forme également du manque
On trace le milieu, il pourra sait on jamais, servir de repère, mais on va utiliser un autre subterfuge.
Une pointe, une finette comme son nom l'indique plus fine qu'une semence, fera un trou plus petit bien que ce ne soit pas d'une importance primordiale, mais il faut toujours faire pour le mieux.
Elle aura plusieurs importances et fonctions.
Servir de repère pour trouver le milieu exact de l'emplacement de la pièce. En effet ces pièces posées en aveugle, sans sensation particulières du bon emplacement sont difficiles à poser correctement sans ce petit truc.
Nous travaillons toujours normalement en encollage sur les deux parties, support et pièce, au pinceau.
Ici l'encollage sera fait au doigt, mais pas à l'oeil, pour ne pas en mettre partout avec le pinceau, sauf bien entendu, à l'endroit désiré.
La finette aura pour deuxième usage la tenue facilitée pour sa mise à la colle au pinceau.
Le troisième, la tenue entre l'index et le majeur pour la recherche de sa bonne position à l'intérieure de la chaussure, n'étant enfoncée que jusqu'à son milieu pour sa préhension entre les deux doigts.
Une vue de la finette qui dépasse, indiquant l'emplacement idéal de la pièce.
Quatrième usage, son dépassement intérieur permet de l'enlever facilement. On peut bien évidemment la repousser à la pince.
On passe une forme à forcer ou à monter pour permettre un bon martelage de la pièce après le temps de séchage nécessaire, la bigorne ne le permettant pas.
Le lacet avait été enlevé des garants pour le meilleur accès du travail.
On rapproche le mieux possible les lèvres de la déchirure, pour combler le manque bien souvent provoqué par ce genre de soucis.
C'est préférable que de laisser les bords dans la bonne position, mais avec un manque de matière.
Le prêtant de la peausserie et le temps feront leurs oeuvre pour la bonne esthétique future.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/08/le-pretant.html
On martèle avec amour le bout de la chaussure.
On enlève comme toujours au crêpe les restes de débordement de colle.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/09/comment-enlever-la-colle.html
On passe une crème du coloris le plus approchant.
Après un temps de séchage, on fait briller.
Au gant à briller, meilleur accessoire pour le lustrage et l'entretient.
On ne voit pratiquement plus la marque de la déchirure.
Ne reste plus que la livraison au client, nous l'espérons sa satisfaction, la longévité de la réparation qui dans ce genre tient très bien, nous renouvelons souvent l'opération au même endroit sans inconvénient, l'usure se reproduisant immédiatement.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2010/09/dans-la-serie-piece-aujourdui.html
Une vue de l'usure,
De la déchirure.
On choisit un morceau de peausserie qui correspond le mieux,
En épaisseur, rigidité, la souplesse dans ce cas n'est pas de mise, la couleur n'a que peu d'importante, car entièrement cachée.
Mais l'habitude nous fait quand même choisir un coloris approchant.
l'épaisseur par contre à le plus d'importance, pour combler le mieux possible le manque de matière provoqué par le frottement, ainsi que la rigidité perdue par l'usure du bout dur.
la pièce est découpée au ciseaux en rond, forme le plus souvent du manque.
La pièce découpée.
Elle est parée.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/02/parer-refendre-amincir-biseauter-les.html
Alors que toutes pièces ou morceaux est parés en bordure, dans ces cas le parage est pratiqué depuis le milieu de la pièce jusqu'au bord, pour lui donner une forme pyramidale, la forme également du manque
On trace le milieu, il pourra sait on jamais, servir de repère, mais on va utiliser un autre subterfuge.
Une pointe, une finette comme son nom l'indique plus fine qu'une semence, fera un trou plus petit bien que ce ne soit pas d'une importance primordiale, mais il faut toujours faire pour le mieux.
Elle aura plusieurs importances et fonctions.
Servir de repère pour trouver le milieu exact de l'emplacement de la pièce. En effet ces pièces posées en aveugle, sans sensation particulières du bon emplacement sont difficiles à poser correctement sans ce petit truc.
Nous travaillons toujours normalement en encollage sur les deux parties, support et pièce, au pinceau.
Ici l'encollage sera fait au doigt, mais pas à l'oeil, pour ne pas en mettre partout avec le pinceau, sauf bien entendu, à l'endroit désiré.
La finette aura pour deuxième usage la tenue facilitée pour sa mise à la colle au pinceau.
Le troisième, la tenue entre l'index et le majeur pour la recherche de sa bonne position à l'intérieure de la chaussure, n'étant enfoncée que jusqu'à son milieu pour sa préhension entre les deux doigts.
Une vue de la finette qui dépasse, indiquant l'emplacement idéal de la pièce.
Quatrième usage, son dépassement intérieur permet de l'enlever facilement. On peut bien évidemment la repousser à la pince.
On passe une forme à forcer ou à monter pour permettre un bon martelage de la pièce après le temps de séchage nécessaire, la bigorne ne le permettant pas.
Le lacet avait été enlevé des garants pour le meilleur accès du travail.
On rapproche le mieux possible les lèvres de la déchirure, pour combler le manque bien souvent provoqué par ce genre de soucis.
C'est préférable que de laisser les bords dans la bonne position, mais avec un manque de matière.
Le prêtant de la peausserie et le temps feront leurs oeuvre pour la bonne esthétique future.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2009/08/le-pretant.html
On martèle avec amour le bout de la chaussure.
On enlève comme toujours au crêpe les restes de débordement de colle.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/09/comment-enlever-la-colle.html
On passe une crème du coloris le plus approchant.
Après un temps de séchage, on fait briller.
Au gant à briller, meilleur accessoire pour le lustrage et l'entretient.
On ne voit pratiquement plus la marque de la déchirure.
Ne reste plus que la livraison au client, nous l'espérons sa satisfaction, la longévité de la réparation qui dans ce genre tient très bien, nous renouvelons souvent l'opération au même endroit sans inconvénient, l'usure se reproduisant immédiatement.
Très amicalement,
Tictac