jeudi 22 octobre 2009
La déforme traditionnelle du cordonnier.
Le poste à déformer sur le banc de finissage.
Les pains de cire hooco.
La déforme traditionnelle extra brille.
Bonjour,
Entre le moment du finissage et la livraison à la clientèle un poste important la déforme. Lorsque les souliers sont verrés, poncés, dépoussiérés parfaitement... la déforme.
Dans tous les ateliers de cordonnerie il existe sur le ban de finissage ou sur une machine outil réservée uniquement à cet usage un peu comme un banc, mais uniquement fait pour ces opérations, le poste à déformer
il dispose de rouleaux noir, marron, à lamelles de cuir pour déposer la cire, de brosses, noires, marron et d'un feutre pour faire briller.
Indépendamment de cela un endroit est réservé dans l'atelier pour le passage manuel de la déforme. Il comporte chiffons, pinceaux, déforme, noir, marron foncée, moyen, incolore et les pains de cire hooko, ces derniers plutôt réservés au banc de finissage.
Deux sortes de déforme, l'extra lisse et l'extra brille, une seule grande différence, l'extra brille, brille toute seule au séchage, alors que la première demande un brossage manuel ou au banc pour briller.
Elle est vendue au litre aux professionnels. L'artisan pour son utilisation la transvase dans des distributeurs comparables a ceux réservés aux colles, un peu comme les distributeurs d'eau pour les oiseaux en cage qui délivrent un minimum de produit quel que soit le volume de produit dans le réservoir.
l'amateur qui désire l'utiliser pour la remise à neuf de ses lisses ou de ses talons, aura tous intérêts à se diriger vers un autre conditionnement avec un autre mode de conservation plus adéquate, le Top finish par exemple décrit dans un autre sujet.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/10/deforme-une-nouveaute-le-top-finish.html
La nouveauté, le crayon réparateur;
La meilleur solution est encore d'aller chez son cordonnier qui après un verrage fin passera la déforme, toujours soucieux gracieusement de faire plaisir.
L'artisan cordonnier, comme pour la colle vendue elle en bidon de cinq litre, s'en sert constamment et remet plusieurs fois par jours cette colle dans son distributeur, il faut qu'elle soit toujours d'une viscosité parfaite pour certains travaux; la déforme c'est la même chose, en petite quantité elle sèche très rapidement.
A mon époque pas de déforme, que des pains de cire hooco triangulaire et plus avant encore des pains ovales, en noir, marron foncé, moyen, clair, incolore.
Il nous servent énormément en camouflage.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2011/05/boucher-les-trous-les-cicatrises-les.html
Deux manières de passer la cire sur les chaussures, frotter le bâton à la main sur les lisses, les talon, les queues de semelle, faire briller à la brosse au banc de finissage, il est dans ce cas impossible de faire briller manuellement.
L'autre façon, passer les bâtons sur les rouleaux à lamelles de cuir du banc pour déposer la cire sur ces derniers, puis passer les lisses, les talons, les queues de semelles sur ces rouleaux, pour redéposer la cire et faire briller à l'aide des brosses du banc.
Il faut savoir qu'avant les coloris des souliers étaient principalement, noir et marron, que les maîtres d'apprentissage, , demandaient aux apprentis de passer " parfaitement " sans manque et d'une manière homogène la cire à la main, long, fastidieux et dur, à cela deux raisons, économie d'électricité, mais surtout pourquoi faciliter les tâches aux apprentis, autant qu'ils soient au courant tout de suite que la vie ce n'est pas de la rigolade, et encore moins le travail.
Je l'ai dit, certaines choses ne s'apprennent que dans la douleur et la souffrance. IL y a donc des connaissances et des savoirs qu'on a du mal à mettre dans son escarcelle maintenant.
Puis ensuite vinrent les déformes extra lisse passée au pinceau, pour ensuite les faire briller à la main avec brosse et cirage, au banc de finissage, à la brosse avec la cire.
A l'arrivée de l'extra lisse beaucoup étaient septiques pour cette nouveauté pourtant merveilleuse, mais le modernisme est souvent mal reçu et intégré, toujours ce refus des nouveautés surtout dans la cordonnerie ancienne.
Avec cette dernière, plus de problème, passage de la déforme au pinceau, séchage et prêt pour la livraison, pourtant il faut savoir, du moins amha, que rien ne peut égaler une finition sur les chaussures, avec la cire hooco et le passage de la brosse dans le même sens que que la direction de l'arbre pour déposer la cire, et à rebrousse poils pour un brillant, un velouté, une uniformité,
Un glaçage laqué hors pair, qu'aucune finition manuelle ( d'atelier ) ne peut réussir aussi parfaitement.
Une finition artisanale au verre, râpe, fer à lisses, mailloche, lampe à déformer, cire, etc...est une autre histoire;
Le poste de déforme sur le banc certains s'en servent beaucoup, d'autres peu et privilégient la finition et le bichonnage manuel.
En cas soucis,la déforme peut être un moyen de camouflage merveilleux, ainsi que les bombes de teinture utilisées intelligemment professionnellement, et à bon escient.
Je ne sais pas comment font les autres cordonniers, mais les bâtons de cire hooco me servent en dehors de la déforme, à beaucoup de travaux de camouflage, sur les peausseries, chocs, manques, rayures, trous, etc...tel quel ou mélangé à d'autres adjuvants.
En cas de salissures ou de débordements sur la tige, lors du passage au pinceau, enlever à l'aide d'un chiffon doux et très propre humidifié avec un peu de salive ou d'eau, il sera rare, et on a toujours le temps d'accéder à des actions beaucoup plus agressives.
Ce poste comme celui de la déforme est important, je pense en avoir fait un tour complet, j'ai du en oublier, qu'on veuille bien me pardonner.
Très amicalement,
Tictac
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vendredi 16 octobre 2009
rétrécir le fourreau des bottes en largeur.
Bonjour,
L'hiver arrive et avec lui les bottes dans nos ateliers, c'est très souvent que nous sont apportées des modifications et des transformations sur des bottillons, bottes, cuissardes, etc...
Plusieurs cas de figures, avec ou sans élastique, avec fermeture éclair ou sans " cavalières " le travail sera abordé différemment selon ces critères, qu'elles soient trop hautes, trop larges, au mollet, à la cheville, etc... mais aussi pour beaucoup d'autres types de transformations.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/10/retrecir-le-fourreau-des-bottes-par-la.html
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/01/retrecir-le-fourreau-des-bottes-en.html
Ces travaux nous sont apportés par nos clients sur des souliers neufs, avant toutes utilisations.
mais également par les magasins qui sont friands de ce genre de services, cela leurs permet de finaliser une vente qui serait problématique autrement sans ce " sur mesure " la cliente nous est envoyée automatiquement pour la prise des mesures.
Lors des essais, bien définir avec la cliente, l'emplacement, la dimension et dans le cas de transformations esthétiques, ses désirs.
Certaines dames ne peuvent se chausser élégamment sans ce SAV pour des bottes trop petites ou trop grandes, avec cette impossibilité parfois, car le PAC ne propose pas toujours la taille pour des mollets un peu trop volumineux ou un peu trop fins.
La première photo nous montre ce qu'il est nécessaire d'enlever, ces petites pinces sont merveilleuses pour énormément de petites choses, préparations, maintien, collage, nous avons beaucoup d'autres astuces, et des manières de faire, des trucs, tous ne sont pas divulgués sur un blog ou dans les forums.
Plusieurs façons d'effectuer le travail :
Sur la glissière, ou sur la couture arrière, avant,
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/10/retrecir-le-fourreau-des-bottes-par-la.html
sur les deux, etc... nous priviliégons au maximun coté fermeture éclair, beaucoup plus simple.
Avec selon le mode de modification, quelque part, une petite assimétrie
Par la couture cousue en retourné sur l'arrière, deux manières :
Découdre dans sa presque totalité les doublures, retourner tige et doublure, coudre les deux en retourné en mourant, couper le surplus,remonter et recoudre.
Ou faire glisser la doublure, et la découpe se fera coté fermeture éclair, moins bon travail, moins esthétique, la couture est déportée par rapport à celle de la tige.
Nous sommes pourtant obligés de procéder ainsi, mais bien évidemment de la meilleure manière pour des clientes qui veulent que les cuissardes épousent le galbe parfait de la jambe et du mollet.
Découdre les glissières au tranchet. Alors qu'il faut dans tous les travaux enlever méticuleusement tous les anciens fils, ici aucun ennui, ils seront enlevés par la coupe.
Dans le cas de modifications, il faut séparer tous les éléments, tige, éclair, doublure, languette, c'est l'inverse en cas de pose seulement ou il faut garder au maximum tous les éléments en place.
A l'aide du stylo argent, tracer au plus approchant les repaires pour la découpe à faire, le plus important étant la dimension exacte en haut, ils seront différents en emplacement, en hauteur et en largeur, selon les transformations.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/le-stylo-argent-pour-tracer-dessiner.html
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/le-stylo-argent-pour-tracer-dessiner.html
La découpe de la peausserie se fait normalement d'une largeur égale de chaque coté pour que l'éclair retrouve son bon emplacement, le milieu, comme on peut le visualiser sur la photo, les élastiques posent un problème, sa proximité avec la glissière nous a obliger à travailler différemment et à faire une coupe plus importante de l'autre coté, ces quelques millimètres n'influeront pas sur l'esthétique et sur le confort.
On recolle, le tout parfaitement au bon emplacement, dans l'ordre, tige, éclair, languette, doublure, d'un coté, et sans languette de l'autre.
la découpe se fait aux ciseaux en mourant, c'est à ce moment uniquement sans tenir compte parfois des repaires, mais uniquement du départ, que se fait le galbe parfait.
On recolle, le tout parfaitement au bon emplacement, dans l'ordre, tige, éclair, languette, doublure, d'un coté, et sans languette de l'autre.
Passage à la machine à coudre aux fils aiguille et navette
aux bonnes couleurs, réglage de la longueur du point. L'impératif récurent de recoudre dans les points ne se pose donc pas ici.
Les couture faites, il faut enlever maintenant le surplus de la doublure, le départ se fait à la pince à épiler pour les doigts ensuite lorsque la préhension est suffisante.
C'est la peausserie avec la tension exercée sur celle ci qui vient se couper sur le tranchet frais au tranchant rasoir, si c'est l'inverse le tranchet qui coupe la doublure, il ne faut pas se faire trop d'illusions sur la longévité de la trame de l'éclair.
aux bonnes couleurs, réglage de la longueur du point. L'impératif récurent de recoudre dans les points ne se pose donc pas ici.
Les couture faites, il faut enlever maintenant le surplus de la doublure, le départ se fait à la pince à épiler pour les doigts ensuite lorsque la préhension est suffisante.
C'est la peausserie avec la tension exercée sur celle ci qui vient se couper sur le tranchet frais au tranchant rasoir, si c'est l'inverse le tranchet qui coupe la doublure, il ne faut pas se faire trop d'illusions sur la longévité de la trame de l'éclair.
l'ensemble est taper au marteau à battre avec gentillesse et amour.
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mercredi 14 octobre 2009
Chaussures trop petites - neuves, pieds douloureux, le strecth.
Bonjour,
Le strecth est un conformateur, dilatant assouplissant pour le cuir. Produit par toutes les grandes marques " collonil, Wooly , saphir , tana , famaco , etc " souvent sous la même appellation " strecht " Il est vendu au litre pour les professionnels qui pour s'en servir d'une manière efficace et facile le transvase dans un vaporisateur, plus facile de cette manière à l'emploi.
Pour le particulier , il est vendu en cordonnerie en flacon, et en aérosol de 50, 75 et 125 cl . Privilégier l'achat en aérosol plus facile à l'emploi pour aller jusqu'au bout de la chaussure et particulièrement des bottes.
Il m'arrive de vendre aux particuliers ce produit au litre, certains en ayant un usage important, ayant compris toutes les applications du produit. Dans ce cas transvaser en flacon vaporisateurs récupérés ou achetés en bricolage pour ensuite le pulvériser lors de l'utilisation .
LORSQUE VOUS PORTEZ VOS CHAUSSURES A VOTRE CORDONNIER :
pour une mise à la forme, ce dernier vaporise à l'intérieur sur la doublure et à l'extérieur le strecth, met vos chaussure à la machine à forcer puis Périodiquement il écarte celle ci et revaporise du produit, cette fois ci uniquement à l'extérieur sur la tige.
Derrière la mise à la forme, le passage du conformateur par le client sur ses chaussures est un merveilleux complément.
Personnellement pour la livraison, je propose au client de prévoir le départ avec ses souliers fraîchement enlevés de l'appareil.
Aspergés généreusement intérieur, extérieur par nos soins, le client au bout de quelques minutes seulement nous dit avec étonnement sa satisfaction d'un résultat merveilleusement aussi rapide.
POUR LE PARTICULIER :
Mettre les souliers évidemment avec un chausse pied, procéder comme la mise la forme faite par le cordonnier, Puis au bout d'une dizaine de minutes si une douleur est encore perceptible, revaporiser sans défaire les chaussures en insistants aux endroits des douleurs.
L'effet désiré peut être obtenu au bout de quelques minutes seulement. Pour des problèmes plus importants si le mal persiste la première fois renouveler l'opération le lendemain pendant 1 , 2 voir 3 jours de suite.
En cas de douleurs, il est important de ne jamais insister et de porter trop longtemps des chaussures qui blessent, il peut s'en suivre des inconvénients importants et majeurs qui peuvent durer des mois, voire des années, ossifications, névrome de Morton etc...
Dans ce cas mettre les chaussures à la maison, passer le produit, les enlever dès la première apparition des problèmes pour recommencer tranquillement le lendemain, le produit et le temps feront leurs oeuvres tout tranquillement.
Une action extérieure ne sert à rien sur les cuirs vernis, les cuirs bookbinder, définis comme polished binder. passez, vaporisez le produit sur l'intérieur seulement côté chair.
AU PIED :
Le produit fait effet aux endroits désirés pas plus, pas moins il agrandit ou il faut comme il faut et aucun problèmes préjudiciables à la chaussure ou au cuir, n'ont été constatés par moi au bout de tant d'années, je n'en ai jamais vu.
Pour les chaussures neuves citées en dessous, il permet aux fibres du cuir de se distendre sans déchirures. C'est très souvent le complément merveilleux de la forme, qui en premier élimine les plus gros problèmes, mais agrandit d'une manière un peu générale, alors qu'aux pieds c'est d'une façon plus " intelligente "
CHAUSSURES NEUVES :
A conseiller dans tous les cas , évite la souffrance, permet aux fibres du cuir de se distendre sans se déchirer, particulièrement au mocassins à barrettes ou les coutures aux "oreilles " se décousent, très solidement cousues déchirent la tige.
Règle facilement la déformation intérieure, les douleurs, liée à l'hallux valgus.
VOUS POUVEZ ÉGALEMENT JOUER AU CORDONNIER :
Il est vendu en cordonnerie des formes à forcer, je ne parle pas d'embauchoirs mais de formes mono pied qui permettent la mise à la forme en longueur et en largeur, avec des trous prévus pour mettre des oignons aux endroits choisis, pour ceux qui justement en ont. Dans ce cas, procéder comme décrit précédemment.
Pour vous donner une idée de la qualité et la très grande efficacité du produit et jusqu'où peut aller ce processus, sur des bottes de motard de la police, faite sur mesures! avec la forme et le produit conjugué, avec de temps , on peut parler d'agrandissement en centimètres sur le fourreau. Il faut connaître leurs fabrications en qualités, mais aussi l'épaisseur de la tige et de la doublure, pour apprécier toute l'efficacité du strecth.
Depuis plus de 40 ans je n'ai jamais constaté de problèmes, de taches ou autres, quelque soit la peausserie, le tannage, la couleur.
Par contre nous rencontrons très souvent des réparations parfois très ennuyeuses et onéreuses, des déchirures sur des chaussures toutes neuves à la jonction de la tige et de la semelle d'usure, de l'empeigne sur le cou de pied, très souvent à la couture de la barrette des mocassins parfois presque insolubles.
C'est dommage ce sont des réparations qui pourraient être évitées que nous n'aurions jamais vues avec une utilisation adéquate préventive du strecth.
Ce produit est actif pour tous les cuirs, chaussures, gants, culottes, robes, accessoires, jupes, attention aux formes moulées!
L'unique condition est une tension plus ou moins importante , sans celle ci , pas de changement . Personnellement j'en ai toujours 1 litre d'avance au magasin depuis plus de 40 ans, je l'utilise également lors de la restauration ou remise en état de : Bagageries , sacs, blousons, coffrets, boites, et autres ...très anciens , sans cette remise en " humeur " ces objets se désagrègent à la réparation.
Tout cuir ou toute peausserie qui n'est pas porté, utilisé, ou entretenu se meurt et devient comme du papier ou du carton, il se déchire à la main.
J'entends soit disant parler de bottiers qui conserveraient leurs cuirs très longtemps pour une meilleure qualité, les cuirs ne sont pas comme certains grands vins, ils s'altèrent en vieillissant.
Une autre raison importantes de " consultations " les coutures, les contreforts, les sur épaisseurs, ( les parties non amincies qui devraient l'être, ) très souvent misent en cause des douleurs, une solution simple, quelques coups de marteau appliqués comme il faut, ou il faut en viennent très facilement à bout avec passage préalable du conformateur.
Toutes les coutures qui sont faites à l'atelier sont systématiquement martelées, ce n'est pas souvent le cas en industrie.
Ces actions sont à faire par un professionnel, un coup mal ou trop appuyé peut être irrémédiable pour le soulier.
Il existe en dehors du strecth, première action non agressive à envisager pour des chaussures trop petites.
D'autres solutions plus invasives esthétiquement, couper les lacettes, ajout de brides, de brides / boucles, d'élastiques, etc...
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/12/chaussure-trop-petites-pieds-douloureux.html
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/07/changer-les-elastiques-sur-les-brides.html
En cas extrêmes envisager l'ajout de triangles de peausserie de chaque côté de l'éclair meilleur endroit souvent caché à l'intérieur des jambes.
Alors que des élastiques constamment en tension provoque plus d'inconvénients que de bien être sur les fourreaux des bottes.
En vous souhaitant et espérant un bon usage.
Très amicalement,
Tictac le besogneux.
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Le prêtant
Le cordonnier, et plus particulièrement le bottier, doit, selon les parties des peaux utilisées, en fonction de leurs endroits d'utilisation pour la fabrication en " neuf " trouver le sens du prêtant. On s'en doute, c'est très très important . Placées dans le mauvais sens, par exemple en emboitage, le soulier gagnerait une pointure en supplément, très facilement et rapidement.
Eviter les défauts,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/02/les-defauts-du-cuir.html
Eviter les défauts,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/02/les-defauts-du-cuir.html
Tout au long de sa vie l'animal, pour se déplacer, remue les membres, pour d'autres activités, manger par exemple, remue la tête dans plusieurs sens.
Toutes ces actions sont rendues possible par l'élasticité de sa peau. Et ce, quelle que soit la taille de l'animal. Il est donc normal de trouver dans toutes les peaux des caractéristiques semblables.
Cette élasticité est perdue au tannage, mais elle est remplacée par le prêtant, possibilité du cuir de s'allonger dans certains sens, sans se rétracter, pour reprendre sa forme première. On peut ainsi, aux cuirs, leur faire épouser certaines formes, les galber etc ...
Cette élasticité est perdue au tannage, mais elle est remplacée par le prêtant, possibilité du cuir de s'allonger dans certains sens, sans se rétracter, pour reprendre sa forme première. On peut ainsi, aux cuirs, leur faire épouser certaines formes, les galber etc ...
Si vous prenez un morceau de caoutchouc, si vous le sollicitez à ses extrémités, il peut prendre la forme d'un objet sur lequel il est tendu. Quand vous le libérez, comme l'élastique, il reprend sa forme initiale. Si vous faites la même chose avec un morceau de cuir, au bout d'un certain temps, deux à trois jours, il conservera la forme de l'objet, cela grâce à sa propriété, le prêtant. Le cuir peut donc s'emboutir facilement.
Je l'ai dit, le prêtant ne s'exerce pas dans tous les sens, s'il permet les mouvements de l'animal , on comprendra que les parties aux voisinages des pattes se prêteront beaucoup dans le sens transversal, et donc que le milieu du dos. le reintier, en aura peu ou pas.
Je l'ai dit, le prêtant ne s'exerce pas dans tous les sens, s'il permet les mouvements de l'animal , on comprendra que les parties aux voisinages des pattes se prêteront beaucoup dans le sens transversal, et donc que le milieu du dos. le reintier, en aura peu ou pas.
La peau comporte plusieurs parties, d'un coté de la raie du dos se présente le collet, de l'autre, à la naissance de la queue, la culée, de chaque côté, les flancs, au centre, le reintier.
A l'intérieur des pattes les aines, les parties les plus faibles et les plus extensibles.
Le REINTIER , est la partie qui présente le moins de prêtant, pour moi, parfois, pas du tout.
Le COLLET se prête un peu dans tous les sens, en forme d'éventail, plus important de gauche à droite que de haut en bas, les PATTES, toujours en forme d'éventail, par la marche et les déplacements de l'animal.
Les FLANCS, dans le sens de la largeur de la peau, respiration et alimentation, ballonnements, naissance.
La CULÉE, l' animal s'assoie, se couche tout au long de sa vie, donc le prêtant dans le sens de la longueur.
LES DIFFÉRENTES VALEURS DES PARTIES PRINCIPALES :
Le REINTIER, la meilleure qualité, le plus épais, le plus serré et le plus imperméable. Pas d'endroits creux .
La CULÉE, moins régulière que le reintier, cependant, une bonne partie, surtout dans les petits animaux, chèvre, mouton, chevreau.
Les FLANCS, le ventre de l'animal, mince et très extensible, le grain est gros et rugueux, parties médiocres en solidité, prêtant et esthétique.
Le COLLET, d'épaisseur variable, ainsi que son prêtant, des plis de graisse, tout cela amène une moins bonne qualité et aspect.
Les AINES, malheureusement, les parties les moins nobles, prêtant excessif, molles , très perméables, grains très gros, donc presque toujours inutilisables.
Ces données et principes sont valables pour tous les genres de peausseries et d'animaux, grands ou petits. Les gros cuirs crouponnés sont débités en tenant compte de la valeur des différentes parties de la peau.
LES DIFFÉRENTES VALEURS DES PARTIES PRINCIPALES :
Le REINTIER, la meilleure qualité, le plus épais, le plus serré et le plus imperméable. Pas d'endroits creux .
La CULÉE, moins régulière que le reintier, cependant, une bonne partie, surtout dans les petits animaux, chèvre, mouton, chevreau.
Les FLANCS, le ventre de l'animal, mince et très extensible, le grain est gros et rugueux, parties médiocres en solidité, prêtant et esthétique.
Le COLLET, d'épaisseur variable, ainsi que son prêtant, des plis de graisse, tout cela amène une moins bonne qualité et aspect.
Les AINES, malheureusement, les parties les moins nobles, prêtant excessif, molles , très perméables, grains très gros, donc presque toujours inutilisables.
Ces données et principes sont valables pour tous les genres de peausseries et d'animaux, grands ou petits. Les gros cuirs crouponnés sont débités en tenant compte de la valeur des différentes parties de la peau.
Le cordonnier coupera les semelles dans les croupons, les morceaux appelés croupons représentent le reintier.
Il découpera les premières de montage, les sous bout réservés aux talons, dans le collet.
Pour les contreforts et les bouts durs, il découpera dans les flancs.
Comme toujours, j'ai dû en oublier, qu'on veuille bien me pardonner.
Très amicalement,
Comme toujours, j'ai dû en oublier, qu'on veuille bien me pardonner.
Très amicalement,
Tictac le besogneux
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mardi 13 octobre 2009
Recoudre, repiquer,coudre,piquer dans les points , blacke , petits points , goodyear , main , machine .
Nous sommes parfois obligés pour un travail parfait d'enlever les restants des fils, à la pince à épiler.
Dans le sujet " Ameublement, réparation d'un coussin d'un canapé " la préparation se faisait sans colle, avec des aiguilles ou des pointes en repérage, ici une autre manière, cette fois ci avec encollage et une aiguille. Une fois le repérage des trous fait, il ne bougera plus grâce à la colle.
Avec cette pièce intérieure en soutien dans un procédé de montage en blake, il est impossible de savoir si on recoud dans les points, la vision se faisant côté semelle d'usure.
Tous les jours à l'atelier se pose le problème récurent, vous allez repiquer dans les point? Cette interrogation est toujours soulevé en bagagerie, sellerie, et maroquinerie.
L'esthétique est très important dans ce domaine, avec beaucoup d'objets de luxe, sur une ceinture Hermes par exemple, un sac Vuitton, etc ...
Moins demandé en vêtements et en chaussures, sauf pour les amateurs que vous êtes, le client lambda n'attachant généralement aucune importance, à ce qui peut sembler un détail.
J'ai fait de nombreux sujets sur les coutures à la main, ou à la machine, la nécessité ou l'utilité de les faire d'une manière ou de l'autre.
L'esthétique est très important dans ce domaine, avec beaucoup d'objets de luxe, sur une ceinture Hermes par exemple, un sac Vuitton, etc ...
Moins demandé en vêtements et en chaussures, sauf pour les amateurs que vous êtes, le client lambda n'attachant généralement aucune importance, à ce qui peut sembler un détail.
J'ai fait de nombreux sujets sur les coutures à la main, ou à la machine, la nécessité ou l'utilité de les faire d'une manière ou de l'autre.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/01/les-differentes-coutures-main-machine.html
J'ai fait un sujet sur les différentes machines à coudre de votre cordonnier qui en donne les avantages et les inconvénients, les façons et manières de piquer de ces machines, mais quand on pique ou on coud, d'autres paramètres rentrent en ligne de compte, on enlève les points? on recoud ou repique dans les trous ?
J'ai fait un sujet sur les différentes machines à coudre de votre cordonnier qui en donne les avantages et les inconvénients, les façons et manières de piquer de ces machines, mais quand on pique ou on coud, d'autres paramètres rentrent en ligne de compte, on enlève les points? on recoud ou repique dans les trous ?
Facile à dire, difficile à faire, parfois possible, souvent très difficile, mais très souvent impossible .
Un petit rappel, on coud à la main, on pique à la machine, définition souvent galvaudée par beaucoup, y compris par moi même, "qui coud à la machine " ce petit sujet est pourtant complexe et important.
Nous allons essayer d'en faire un tour le plus complet, et le plus compréhensible possible, cela va être difficile, beaucoup de répétitions, point coutures, trous etc, mais comment faire ?
Les coutures machine, sont toutes faisables à la main, deux types de coutures, celles qui sont visibles et accessibles des deux cotés, goodyear, petits points, norvégien etc...... en chaussure, et comme c'est pratiquement toujours le cas dans la bagagerie, sellerie, maroquinerie, vêtements, etc...à la machine
Celles qui sont visibles et accessibles d'un seul coté, mais là c'est au singulier, le blacke, beaucoup plus difficiles à réaliser, certains pensant même que c'est irréalisable.
Coudre dans les points à la main c'est simple, simple puisque c'est une première fois, on mesure la longueur des points de différentes manières c'est facile, j'ai vu certains ouvriers coudre sans mesurer, c'est également ce que je fais souvent moi même régulièrement, en machine on règle la longueur du point et tout va tranquillement aussi, mais recoudre! c'est là que les soucis et les problèmes commencent!
A la machine à piquer les tiges, celle en cordonnerie à tout faire, on visualise toujours le travail à effectuer, on peut repiquer dans les trous, si on utilise le moteur ou si on se sert du pied, on a beau régler la longueur cela varie et se dérègle toujours à un endroit ou à un autre, non il faut piquer point à point, comme à la main, mais en tounant la manivelle.
Il faut auparavant avoir enlever impérativement tous les fils cela est parfois d'une difficulté incroyable pour enlever complètement et jusqu'au dernier petit morceau, ces foutus fils.
Dans la machine blake, on pique en aveugle, la rainette ou la gravure étant seulement visible, impossible de savoir si on recoud dans les trous. Il faut impérativement enlever les fils .
Dans la machine petits points, deux éventualités, type gritzner et sd, on pique sur la trépointe, on visualise le travail, on peut repiquer dans les trous mais toujours point à point, ou bien toujours le même cas de figure avec le moteur, mais tout redevient problèmatique.
Dans le cas de ressemelage, il faut impérativement enlever les fils.
Dans les types rapid " e " on pique en aveugle du coté rainette ou gravure, impossible de savoir si on repique dans les trous.
En cas de ressemelage , il faut impérativement enlever les fils. Cette bécane vous pique un pied en quelques secondes, vous pensez si elle fait attention à piquer dans les trous !
Dans le blacke et le norvégien, je n'ai par contre jamais vu de machine pour le norvégien en artisanat, à la main ou machine, on pique en aveugle pour le blake dans la rainette ou la gravure, impossibilité de repiquer dans les trous, ou je l'ai dit avec l'aide de saint crépins ou du petit jésus, si quelqu'un est capable de le faire, j'ai encore tout à apprendre et je ne demande que ça.
C'est le gros point faible du montage blacke en mocassin, ou les travaux successifs arrivent à couper la tige, il en va différemment, en goodblake ou le petit point uniquement peut être refait sans dommage comme dans le montage goodyear, la trépointe même cousue en blake , tient normalement très bien, aucune nécessité de la refaire.
A noter qu'une tige de chaussure coupée par les différentes piqures, sera quand même facilement réparée, soit par une pièce localisé amincie collée et piquée en même temps que la semelle d'usure, ou par une sorte de première peau de propreté, également soumise au même traitement, je le fais très souvent à l'atelier.
Un petit rappel, on coud à la main, on pique à la machine, définition souvent galvaudée par beaucoup, y compris par moi même, "qui coud à la machine " ce petit sujet est pourtant complexe et important.
Nous allons essayer d'en faire un tour le plus complet, et le plus compréhensible possible, cela va être difficile, beaucoup de répétitions, point coutures, trous etc, mais comment faire ?
Les coutures machine, sont toutes faisables à la main, deux types de coutures, celles qui sont visibles et accessibles des deux cotés, goodyear, petits points, norvégien etc...... en chaussure, et comme c'est pratiquement toujours le cas dans la bagagerie, sellerie, maroquinerie, vêtements, etc...à la machine
Celles qui sont visibles et accessibles d'un seul coté, mais là c'est au singulier, le blacke, beaucoup plus difficiles à réaliser, certains pensant même que c'est irréalisable.
Coudre dans les points à la main c'est simple, simple puisque c'est une première fois, on mesure la longueur des points de différentes manières c'est facile, j'ai vu certains ouvriers coudre sans mesurer, c'est également ce que je fais souvent moi même régulièrement, en machine on règle la longueur du point et tout va tranquillement aussi, mais recoudre! c'est là que les soucis et les problèmes commencent!
A la machine à piquer les tiges, celle en cordonnerie à tout faire, on visualise toujours le travail à effectuer, on peut repiquer dans les trous, si on utilise le moteur ou si on se sert du pied, on a beau régler la longueur cela varie et se dérègle toujours à un endroit ou à un autre, non il faut piquer point à point, comme à la main, mais en tounant la manivelle.
Il faut auparavant avoir enlever impérativement tous les fils cela est parfois d'une difficulté incroyable pour enlever complètement et jusqu'au dernier petit morceau, ces foutus fils.
Dans la machine blake, on pique en aveugle, la rainette ou la gravure étant seulement visible, impossible de savoir si on recoud dans les trous. Il faut impérativement enlever les fils .
Dans la machine petits points, deux éventualités, type gritzner et sd, on pique sur la trépointe, on visualise le travail, on peut repiquer dans les trous mais toujours point à point, ou bien toujours le même cas de figure avec le moteur, mais tout redevient problèmatique.
Dans le cas de ressemelage, il faut impérativement enlever les fils.
Dans les types rapid " e " on pique en aveugle du coté rainette ou gravure, impossible de savoir si on repique dans les trous.
En cas de ressemelage , il faut impérativement enlever les fils. Cette bécane vous pique un pied en quelques secondes, vous pensez si elle fait attention à piquer dans les trous !
Dans le blacke et le norvégien, je n'ai par contre jamais vu de machine pour le norvégien en artisanat, à la main ou machine, on pique en aveugle pour le blake dans la rainette ou la gravure, impossibilité de repiquer dans les trous, ou je l'ai dit avec l'aide de saint crépins ou du petit jésus, si quelqu'un est capable de le faire, j'ai encore tout à apprendre et je ne demande que ça.
C'est le gros point faible du montage blacke en mocassin, ou les travaux successifs arrivent à couper la tige, il en va différemment, en goodblake ou le petit point uniquement peut être refait sans dommage comme dans le montage goodyear, la trépointe même cousue en blake , tient normalement très bien, aucune nécessité de la refaire.
A noter qu'une tige de chaussure coupée par les différentes piqures, sera quand même facilement réparée, soit par une pièce localisé amincie collée et piquée en même temps que la semelle d'usure, ou par une sorte de première peau de propreté, également soumise au même traitement, je le fais très souvent à l'atelier.
La photo au début nous montre un exemple de ce genre de réparation, pièce localisée amincie, collée et cousue en même temps que la semelle d'usure.
Il est bien entendu pas question de comparer la solidité incomparable d'un montage en goodyear , ou passé en trépointe, à celui d'un montage blake , même cousu en dehors en dedans , à la main au ligneul . Pour le goodyear, comme pour le norvégien, n'ayant personnellement jamais vu de machines en atelier d'artisan, le problème ne se pose pas, on enlève les points et on repique dans les trous .
Pour recoudre ou repiquer dans les trous, cela nécessite l'arrachage des points, ce n'est pas la peine de commencer sur un travail de qualité, pour finir sur un travail déplorable.
On peut couper chaque point d'un coté et tirer ensuite de l'autre, c'est difficile et très souvent, le fil reste accroché au milieu, non il faut séparer en décousant les deux cotés, les désolidariser pour ensuite les recoller pas ce n'est pas facile, " dans les points " avant de repiquer toujours dans ces foutus trous .
Un exemple , une paire de chaussure arrive neuve, mais la couture déjà touchée par quelques ports, pour une pose de patins de protection, deux solutions, on recolle les endroits litigieux et on repique sur la couture, ou bien pour faire un travail parfait, on découd la semelle neuve, on arrache les points, on recolle cette semelle, mais de manière parfaite, pour que chaque trou de la trépointe soit en face de son trou de semelle! et ensuite on repique point dans point, comme à la main, à condition d'avoir une Type Gritzer etc... sinon impossible au cordonnier qui pique à la rapide en aveugle, avec simplement comme vision unique, la gravure ou la rainette.
On comprendra peut être mieux mon soucis d'une protection immédiate avant tous ports, malgré les conseils inverses de professionnels, j'évite ainsi au maximum tous ces gros inconvénients et tous ces frais, amenés parfois avec une rapidité déconcertante,
Je pense l'avoir déjà dit, je n'ai pas de souvenirs de ressemelages faits sur des chaussures de ma famille ou sur les miennes, ils seraient pourtant réalisés avec facilité, au moindre coût.
Un autre exemple , cette ceinture hermès, je l'ai eu à l'atelier et je l'ai repiquée, la cliente voulait un travail parfait comme il doit être fait, trois endroits à repiquer, si vous collez et recousez, cela se voit irrémédiablement à la reprise de la piqûre, à la différence de couleur de fil même minime, non pour un travail irréprochable, il faut découdre les deux parties et les séparer, les recoller, avec cette obligation souvent de travailler à deux personnes " ces travaux particuliers ou gros travaux figurent d'une autre manière tarifaire " de repérer points dans points à l'aide d'aiguilles qui vous indiquent le bon trou , et repiquer à la machine point à point comme à la main, en faisant une petite prière de ne pas déraper ou que la machine ne loupe un point.
Prévoir une canette neuve, pour ne pas se retrouver au milieu du parcours sans fil, et tout recommencer.
Sur ce sac Hermes, pas question de recoudre la poignée sans le faire parfaitement, point à point dans les anciens trou de la couture, après avoir avec précaution enlever tous les fils.
Chaque jour ces petits problèmes se posent x fois à nous, sans parler des couleurs de fils qui sont différents à l'aiguille et à la canette, et de grosseurs et couleurs différents également à la main.
Je ne sais pas si vous imaginez notre difficulté à vous satisfaire, J'ai essayé de vous la faire " courte et compréhensible " mes excuses pour toutes ces répétitions, pour tous mes oublis et mes erreurs.
Très amicalement,
Tictac le besogneux
Il est bien entendu pas question de comparer la solidité incomparable d'un montage en goodyear , ou passé en trépointe, à celui d'un montage blake , même cousu en dehors en dedans , à la main au ligneul . Pour le goodyear, comme pour le norvégien, n'ayant personnellement jamais vu de machines en atelier d'artisan, le problème ne se pose pas, on enlève les points et on repique dans les trous .
Pour recoudre ou repiquer dans les trous, cela nécessite l'arrachage des points, ce n'est pas la peine de commencer sur un travail de qualité, pour finir sur un travail déplorable.
On peut couper chaque point d'un coté et tirer ensuite de l'autre, c'est difficile et très souvent, le fil reste accroché au milieu, non il faut séparer en décousant les deux cotés, les désolidariser pour ensuite les recoller pas ce n'est pas facile, " dans les points " avant de repiquer toujours dans ces foutus trous .
Un exemple , une paire de chaussure arrive neuve, mais la couture déjà touchée par quelques ports, pour une pose de patins de protection, deux solutions, on recolle les endroits litigieux et on repique sur la couture, ou bien pour faire un travail parfait, on découd la semelle neuve, on arrache les points, on recolle cette semelle, mais de manière parfaite, pour que chaque trou de la trépointe soit en face de son trou de semelle! et ensuite on repique point dans point, comme à la main, à condition d'avoir une Type Gritzer etc... sinon impossible au cordonnier qui pique à la rapide en aveugle, avec simplement comme vision unique, la gravure ou la rainette.
On comprendra peut être mieux mon soucis d'une protection immédiate avant tous ports, malgré les conseils inverses de professionnels, j'évite ainsi au maximum tous ces gros inconvénients et tous ces frais, amenés parfois avec une rapidité déconcertante,
Je pense l'avoir déjà dit, je n'ai pas de souvenirs de ressemelages faits sur des chaussures de ma famille ou sur les miennes, ils seraient pourtant réalisés avec facilité, au moindre coût.
Un autre exemple , cette ceinture hermès, je l'ai eu à l'atelier et je l'ai repiquée, la cliente voulait un travail parfait comme il doit être fait, trois endroits à repiquer, si vous collez et recousez, cela se voit irrémédiablement à la reprise de la piqûre, à la différence de couleur de fil même minime, non pour un travail irréprochable, il faut découdre les deux parties et les séparer, les recoller, avec cette obligation souvent de travailler à deux personnes " ces travaux particuliers ou gros travaux figurent d'une autre manière tarifaire " de repérer points dans points à l'aide d'aiguilles qui vous indiquent le bon trou , et repiquer à la machine point à point comme à la main, en faisant une petite prière de ne pas déraper ou que la machine ne loupe un point.
Prévoir une canette neuve, pour ne pas se retrouver au milieu du parcours sans fil, et tout recommencer.
Sur ce sac Hermes, pas question de recoudre la poignée sans le faire parfaitement, point à point dans les anciens trou de la couture, après avoir avec précaution enlever tous les fils.
Chaque jour ces petits problèmes se posent x fois à nous, sans parler des couleurs de fils qui sont différents à l'aiguille et à la canette, et de grosseurs et couleurs différents également à la main.
Je ne sais pas si vous imaginez notre difficulté à vous satisfaire, J'ai essayé de vous la faire " courte et compréhensible " mes excuses pour toutes ces répétitions, pour tous mes oublis et mes erreurs.
Très amicalement,
Tictac le besogneux
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