Bonjour,
Notre cordonnerie est triste, Johnny Hallyday nous a quitté cette nuit.
Il a accompagné toute ma vie, ma jeunesse, mon désir de jouer de la guitare et surtout mon service militaire.
Monsieur Jean Philippe Smet avait été incorporé au 43 ème RBIMA à Offenburg en Allemagne en 1964.
Nous avions fait notre service militaire ensemble.
Qu’il repose en paix.
mardi 5 décembre 2017
lundi 6 février 2017
L' Humidfication du Cuir, Le trempage, première partie.
Bonjour,
Aujourd'hui nous allons parler de ce que peu de cordonniers sans doute connaissent et ont pratiqué, l'humidification des cuirs avec Le trempage, une deuxième partie le Ressuyage son complément fera l'objet du prochain artcle.
Le Cordonnier moderne serait sans doute désemparé dans un atelier de cordonnerie ancien alors que l'inverse ne poserait sans doute pas de problème.
Les bases classiques du métier permettent toutes les extrapolations pour un travail moderne.
Par exemple le savoir la connaissance de la couture manuelle permet sans difficulté Le passage à la couture machine.
A l'inverse l'apprentissage comme on le fait pour les examens maintenant de la couture machine ne permettra jamais de savoir coudre à la main!
Comme pour le finissage, l'ouvrier qui maitrise la lime, la râpe et particulièrement le verre passera allègrement au banc de finissage, l'inverse....!
Tout est différent dans le local ancien, LA POSITION DE TRAVAIL Les outils, les matériaux, les machines dont certaines n'existaient pas puisque tout se faisait à la main.
Les travaux uniquement de réparation ne sont maintenant bien souvent que patins, talons, etc...Je l'ai dit la cordonnerie moderne n'est plus un métier quelques semaine " d'apprentissage " suffisent, alors que le cordonnier dans le temps ( 5 / 7 ans d'apprentissage ) fabriquait les souliers de A à Z avec cette appellation maintenant de Bottier. Les examens professionnels se sont divisés, bottier,
CORDONNIER REPARATEUR MULTI SERVICE
Dans tous les ateliers sous l'établi, une bassine d'eau. Elle servait à l'humidification des cuirs, pour ensuite faire le Ressuyage.
Le cuir devant ressuyer une nuit entière l'opération de trempage se faisait la veille de manière à être opérationnel pour le travail du lendemain, sachant que le ressuyage doit être parfaitement exécutée pour un bon travail ensuite.
Si le cuir est imperméable en principe il peut cependant être mouillé. Ses fibres mouillées permettent par son assouplissement la souplesse et la malléabilité.
l'humidification des cuirs est faite pour la couture, le parage, la coupe, le galbage, LE MOULAGE pour le repoussage d'une manière différente.
Un Cuir parfaitement mouillé doit l'être dans toute son épaisseur, c'est ce que parfait le ressuyage, sans gonflement excessif alors qu'il prend du volume au mouillage, qu'à la manipulation du travail il ne restitue pas d'eau.
À la couture un cuir sec risque de se couper, sans parler de la facilité apportée à celle ci par un cuir mouillé.
UN GRAVURAGE TRADITIONNEL ne peut se faire sur un cuir sec, on accentuait d'ailleurs la trempe par un passage localisé sur le pourtour de la semelle avec un blaireau.
Trop humide il perdra son volume au séchage et les différentes parties joueront entre elles. Le même phénomène se produira pour un cuir coupé qui deviendra trop petit.
la coupe d'un cuir à sec se fait principalement à la machine ou à l'emporte pièce. les cordonniers sur un Cuir non mouillé avant se passaient LE TRANCHET dans les cheveux pour justement faciliter la coupe des fibres sèches.
De même que l'emboutissage, le galbage, le repoussage sont si ce n'est pénibles sont souvent impossibles.
les fibres non mouillées ne glissent pas entre elles et génèrent des craquelures de la fleur, des cassures, des déformations ultérieures.
lorsqu'on plonge un cuir dans l'eau des bulles d'air viennnent crever à la surface, c'est le signe que l'eau pénètre, chasse l'air qui s'y trouvait pour prendre sa place avec un temps variable selon le procédé de tannage, chromé, végétal, gras, huilé, battu, non battu, etc...
Lorsque le phénomène cesse, l'opération de trempage est terminée.
Pour savoir si celui ci est fait correctement à son maximum c'est facile, on sort le cuir de l'eau, on le plie.
Si l'eau ruisselle à sa surface, le cuir est à point pour le travail, au contraire s'il devient mat à l'emplacement du pliement, c'est que l'opération n'a pas été correctement faite!
Le trempage opération longue se fait toujours à l'eau froide, mais pour des cuirs aux procédés de tannage gras, huilés on peut employer de l'eau tiède pour activer la chose.
Nous verrons dans le prochain sujet la deuxième partie, Le ressuyage.
Tictac le Besogneux.
Aujourd'hui nous allons parler de ce que peu de cordonniers sans doute connaissent et ont pratiqué, l'humidification des cuirs avec Le trempage, une deuxième partie le Ressuyage son complément fera l'objet du prochain artcle.
Le Cordonnier moderne serait sans doute désemparé dans un atelier de cordonnerie ancien alors que l'inverse ne poserait sans doute pas de problème.
Les bases classiques du métier permettent toutes les extrapolations pour un travail moderne.
Par exemple le savoir la connaissance de la couture manuelle permet sans difficulté Le passage à la couture machine.
A l'inverse l'apprentissage comme on le fait pour les examens maintenant de la couture machine ne permettra jamais de savoir coudre à la main!
Comme pour le finissage, l'ouvrier qui maitrise la lime, la râpe et particulièrement le verre passera allègrement au banc de finissage, l'inverse....!
Tout est différent dans le local ancien, LA POSITION DE TRAVAIL Les outils, les matériaux, les machines dont certaines n'existaient pas puisque tout se faisait à la main.
Les travaux uniquement de réparation ne sont maintenant bien souvent que patins, talons, etc...Je l'ai dit la cordonnerie moderne n'est plus un métier quelques semaine " d'apprentissage " suffisent, alors que le cordonnier dans le temps ( 5 / 7 ans d'apprentissage ) fabriquait les souliers de A à Z avec cette appellation maintenant de Bottier. Les examens professionnels se sont divisés, bottier,
CORDONNIER REPARATEUR MULTI SERVICE
Dans tous les ateliers sous l'établi, une bassine d'eau. Elle servait à l'humidification des cuirs, pour ensuite faire le Ressuyage.
Le cuir devant ressuyer une nuit entière l'opération de trempage se faisait la veille de manière à être opérationnel pour le travail du lendemain, sachant que le ressuyage doit être parfaitement exécutée pour un bon travail ensuite.
Si le cuir est imperméable en principe il peut cependant être mouillé. Ses fibres mouillées permettent par son assouplissement la souplesse et la malléabilité.
l'humidification des cuirs est faite pour la couture, le parage, la coupe, le galbage, LE MOULAGE pour le repoussage d'une manière différente.
Un Cuir parfaitement mouillé doit l'être dans toute son épaisseur, c'est ce que parfait le ressuyage, sans gonflement excessif alors qu'il prend du volume au mouillage, qu'à la manipulation du travail il ne restitue pas d'eau.
À la couture un cuir sec risque de se couper, sans parler de la facilité apportée à celle ci par un cuir mouillé.
UN GRAVURAGE TRADITIONNEL ne peut se faire sur un cuir sec, on accentuait d'ailleurs la trempe par un passage localisé sur le pourtour de la semelle avec un blaireau.
Trop humide il perdra son volume au séchage et les différentes parties joueront entre elles. Le même phénomène se produira pour un cuir coupé qui deviendra trop petit.
la coupe d'un cuir à sec se fait principalement à la machine ou à l'emporte pièce. les cordonniers sur un Cuir non mouillé avant se passaient LE TRANCHET dans les cheveux pour justement faciliter la coupe des fibres sèches.
De même que l'emboutissage, le galbage, le repoussage sont si ce n'est pénibles sont souvent impossibles.
les fibres non mouillées ne glissent pas entre elles et génèrent des craquelures de la fleur, des cassures, des déformations ultérieures.
lorsqu'on plonge un cuir dans l'eau des bulles d'air viennnent crever à la surface, c'est le signe que l'eau pénètre, chasse l'air qui s'y trouvait pour prendre sa place avec un temps variable selon le procédé de tannage, chromé, végétal, gras, huilé, battu, non battu, etc...
Lorsque le phénomène cesse, l'opération de trempage est terminée.
Pour savoir si celui ci est fait correctement à son maximum c'est facile, on sort le cuir de l'eau, on le plie.
Si l'eau ruisselle à sa surface, le cuir est à point pour le travail, au contraire s'il devient mat à l'emplacement du pliement, c'est que l'opération n'a pas été correctement faite!
Le trempage opération longue se fait toujours à l'eau froide, mais pour des cuirs aux procédés de tannage gras, huilés on peut employer de l'eau tiède pour activer la chose.
Nous verrons dans le prochain sujet la deuxième partie, Le ressuyage.
Tictac le Besogneux.
Inscription à :
Articles (Atom)