Bonjour
Sur cette carte ancienne de démonstration de vente d'un représentant, toutes les alènes, les poinçons / broches, disponible pour les professions de, bottiers, cordonniers, selliers, maroquiniers, etc....pour leurs travaux de couture.
http://tictac-cordonnier.blogspot.fr/2012/05/un-peu-daiguilles-dalenes-de-broches.html
Alors que certains catalogues actuels de fournisseurs présente toujours un échantillonnage d'alènes, mais sans les broches,aucun ne donne une telle brochette avec cette variété importante. Pour d'autres crépins, elles sont complètement absentes.
Les appellations de catalogues modernes reprennent ces des anciens, d'autres uniquement celles modernes;
Dans l'atelier du cordonnier moderne aucune alène de ce type n'est présentes.Ne parlons pas des multiservices.
Les broches / poinçons, n'ont même plus d'utilité, puisque dans le temps avec les travaux de perçage, avant trou, de dégagement des pointe et des vis, etc ... la principale utilité était pour avant trou pour le prcédé de montage chevillé bois. Affirmer qu' elles sont totalemnt absente serait mentir, toujours ces exeptions qui confirment les règles, mais ce sont des présences très rares.
Lorsque le cordonnier moderne veut coudre pour ceux qui le veulent encore, mmis à part les coutures petits points faites à la machine, ils emploient l'alène crochet, aiguille de machine à coudre blake. Beaucoup ne connaissent même pas cette obligation des travaux particuliers, et déclarent une impossibilité.
Cette belle brochette d' alènes représente toutes celles avec les broches que le cordonnier, le bottier, le sellier, etc... utilise pour ses travaux de coutures.
Elles sont toutes en acier forgé, montées sur des manches en bois de forme différentes pour les broches. Les manches sont à vis, universels, ou simples.
Selon leurs formes, longueurs, sections, elles sont faites pour les coutures de,
Passages en première,
Passage en petits points,
Passage en norvégien,
Piqures sellier,
A piquer, etc...
Il en existe donc de différentes sortes, formes et grosseurs.
Droites pour les coutures percées de part en part des pièces a assembler.
Courbes pour ressortir le fil du même endroit qu'il est entré. Selon sa courbure elle ressort plus ou moins près de l'endroit ou elle est entrée. Elle sont employées dans les travaux dits à larder. Couture trépointe, jointures en sellerie et bourrellerie.
Rondes, pour les coutures à un fil,
Ovale pour les coutures à deux fils,
Triangulaire ou en forme de losange, qui permettent de placer deux fils dans le trou. Pour le sens de la couture, l'orientation des trous à une grande importance.
Elles sont donc, droites, courbes, triangulaires, losanges, ovales, mais avec des pinces comme je le vois sur des forums et sur des catalogues modernes, je n'en ai jamais entendu parler!!
même si tout le monde professionnels et amateurs emploie le terme affutage il est à mon avis inapproprié!
Les broches, pour différents travaux de perçages, d'arrachage, mais particulièrement avant, pour le procédé de montage du chevillé bois.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/02/autre-procede-de-montage-le-cheville.html
La couture est un des procédés de tenue du cuir, il en existe d'autres.
Selon son mode artisanal / main, ou industrie / machine, elle prend des appellations différentes,
par exemple, pour la couture de tenue de la trépointe,
googyear en industrie, passage en trépointe en artisanat.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/01/les-differentes-coutures-main-machine.html
Pour moi il existe trois façons de coudre,
1 ) Avec toutes ces alènes présentes sur le catalogue pour une couture main au ligneul avec soies.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/11/comment-faire-un-ligneul.html
le fil étant a chaque point, noué, dessus, dessous. A l'aide d'une manicle.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/05/la-manicle-utilisation-fabrication.html
2 ) Ensuite à l' alènes, coutures sans avant trou, de deux manières, dont une présente en réalité une aiguille de machine blake,
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/05/petit-point-couture-lalene-crochet.html
L'autre avec une réseve de fil dans le manche, une aiguille avec chas. Toutes les deux restituent une couture machine à point de navette, ou le fil dessus, dessous, est toujours est le même, a l'inverse de la couture main.
3 ) Avec des aiguilles. Coudre, personnellement je perce mes avant trous à l'emporte pièce.
Recoudre, a l'aiguille et à la pince.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/recoudre-dans-les-points-blacke-petits.html
Toutes ces coutures quelles quelles soient étant faites à la main, prennent l'appellation de couture ou de point sellier.
Toutes ces techniques, l'étique, la base des coutures de la cordonnerie, la botterie, la sellerie, etc...devraient toujours être pratiquées de nos jours, les temps ont malheureusement changés, plus aucun artisan ne sait faire un véritable ligneul.
Comme je suis un doux rêveur, j'évoque, j'explique, je décris, ces techniques pour les faire vivre et peut être revivre.
Très amicalement
dimanche 13 mars 2016
mardi 8 mars 2016
Pose patin de protection, peut on s'amuser à jouer au cordonnier.
Bonjour Monsieur,
Tout d’abord je tiens vraiment à vous remercier pour toutes ces informations que vous partagez sur votre blog, les artisans que j’ai approché été souvent avares de conseils en ce qui concerne la pratique. Je lis donc votre blog avec beaucoup d’intérêt.
En effet, je suis passionné du métier de bottier cordonnier. Je vous contacte car j'aurai besoin de conseils.
Je voudrais pratiquer la cordonnerie, enfin du moins les bases avant de recommencer réellement une formation, à titre d’entrainement de chez moi (où je me suis confectionné un atelier), cependant ne pouvant avoir de banc de finition (pour des raison d'espace et surtout financière) je voudrais savoir quelle alternative aurais je, pour la pose de patin de protection par exemple ? Quel outils me conseillez vous pour pallier à l’absence d’un banc de finition ?
J’espère que vous ne prendrez pas mal ma question, je ne crois en aucun cas que votre metier s’improvise, je veux juste tenter d’apprendre ce de quoi jusqu’à présent les artisans que j’ai approché m’ont éloigné (je ne sais pour quelle raison). Ce mail est donc un appel à l’aide un peu désespéré à un artisan qui n’a pas l’air d’avoir peur du partage.
Merci beaucoup de m’avoir lu,
Cordialement,
F.
Bonjour,
Aujourd'hui dans ma boîte mail la demande d'un lecteur. Que ce soit en commentaire sur le blog ou en privé c'est tous les jours et parfois jusqu'à 180 / 220 demandes de réparations, renseignement, conseils, adresses, commentaires, etc... . Cela devient une occupation à part entière, je ne réponds qu'aux demandes en Français, elles viennent du monde entier.
J'ai demandé au demandeur l'autorisation occultant ses coordonnées de donner une réponse sur le blog à la lecture de tous, car elle me semble corresponde à l'interrogation de certain.
L'amateur peut il jouer au cordonnier ? participant ( de moins en moins ) sur divers forums, au vu des réalisations qui feraient pâlir d'envie les professionnels les plus avertis, je dirais oui!!
J'ai en présentation SUR L'UN D'EUX RESERVE AU CUIR dit, lorsque les amateurs s'y mettent les professionnels n'ont qu'à bien se tenir!
C'est une vérité qui pour moi me semble pourtant réservés à certains domaines et secteurs du cuir, j'ai toujours dit peut être à tort que Cordonnier à l'ancienne, bottier maintenant, tailleur pour en citer un autre ne s'improvisent pas.
La cordonnerie comme on la conçoit maintenant est à la portée de certains, ne voit on pas des cordonniers plus amateurs que professionnels?
Les matériaux modernes, les matières caoutchouteuses obligent à la pièce maîtresse de l'atelier, le banc de finissage, un sujet lui est consacré sur le blog et va paraître, le banc de finissage pièce maîtresse de l'atelier du cordonnier.
Pour le cuir c'est une autre histoire, nos examens les plus importants en cordonnerie à l'époque étaient passés à la préfecture du département au siège de la présidence de la corporation des cordonniers.
l'impétrant se déplaçait pour plusieurs jours avec une valise contenant tous l'outillage nécessaire au CAP ou autres!
Pour L'OUTILLAGE
de base nécessaire aux réparations en cuir, il faut le tranchet l'outil principal du cordonnier, ensuite marteau à battre, à clouer, d'emboîtage, tournevis, mailloche, fers à lisse, râpe, verre, pour parer et pour la finition, limes, tiers point, la clouterie, semences, finette, têtes homme, bâtarde, pointe roulée filée d'emboitage, alène, soies naturelles ou acier, aiguille, différents fils, roulette marque point, les colles, ( l'amateur pourra écarter tranquillement mailloche, fers à lisse, etc...), la déforme moderne facilitant grandement la finition, j'ai fait aussi un sujet les différentes colles anciennes et modernes de votre cordonnier.
Nous avions plusieurs colles à l'époque spécifiques aux différents travaux, maintenant deux suffisent la néoprène et la dissolution et en encore l'immense majorité n'utilise plus que la néoprène avec ou sans temps de séchage ces deux éventualités permettent et facilitent les différents travaux.
Double encollages avec temps de séchage, affichage, martelage. Pose immédiate sans temps de séchage pour les travaux qui nécessitent un positionnement, le séchage et la martelage se faisant ensuite, on écarte l'affichage.
Voilà ce que j'avais écrit sur un autre support sur les colles :
Avec MATERIAUX MODERNES,
le banc de finissage est obligatoire, l'amateur pourra essayer de le remplacer par une fabrication personnelle d'une bande sans fin à verrer
ou de façon plus facile mais
plus onéreuse, l'achat d'un BAKSTAND.
Certaines professions s'en servent les couteliers par exemple, mais rien ne remplace, le cône de queue de semelle, les bandes sans fin aux grains de grosseurs différente, la ponceuse, le poste à fraiser talons et lisses, le poste de déforme, de polissage, etc...
La question posée comment pallier à l'absence d'un banc de finissage pour la pose de PATIN DE PROTECTION .
Cette pose en prévention n'est pas une réparation, plus facile elle n'impose pas un démontage pour accéder au remplacement de la matière, simplement respecter quelques IMPERATIFS comme la bonne hauteur du positionnement du patin en queue de semelle ...
LA PREPARATION D'UN BON ENCOLLAGE !
Ensuite un BROCHAGE PARFAIT au TRANCHET
peut pratiquement éviter la finition à la bande sans fin du banc. un simple passage manuel au papier de verre, ensuite la LA DEFORME
Il n'y a plus qu'à attendre sécher et le tour est joué.
Pour les réparations classiques, semellage, remplacement des bonbouts, pièces,
ENROBAGE
modifications, couture petit point, BLAKE traditionnelle, L'AUTRE
etc...c'est une autre histoire je décris dans le blog beaucoup de ces manières de faire.
Mais beaucoup reste à la portée de l'amateur attentif.
Pour le de banc de finissage ( irremplaçable ) le BAKSTAND .
En espérant avoir éclairé un peu la demande de F.
Très amicalement,
Tictac
Tout d’abord je tiens vraiment à vous remercier pour toutes ces informations que vous partagez sur votre blog, les artisans que j’ai approché été souvent avares de conseils en ce qui concerne la pratique. Je lis donc votre blog avec beaucoup d’intérêt.
En effet, je suis passionné du métier de bottier cordonnier. Je vous contacte car j'aurai besoin de conseils.
Je voudrais pratiquer la cordonnerie, enfin du moins les bases avant de recommencer réellement une formation, à titre d’entrainement de chez moi (où je me suis confectionné un atelier), cependant ne pouvant avoir de banc de finition (pour des raison d'espace et surtout financière) je voudrais savoir quelle alternative aurais je, pour la pose de patin de protection par exemple ? Quel outils me conseillez vous pour pallier à l’absence d’un banc de finition ?
J’espère que vous ne prendrez pas mal ma question, je ne crois en aucun cas que votre metier s’improvise, je veux juste tenter d’apprendre ce de quoi jusqu’à présent les artisans que j’ai approché m’ont éloigné (je ne sais pour quelle raison). Ce mail est donc un appel à l’aide un peu désespéré à un artisan qui n’a pas l’air d’avoir peur du partage.
Merci beaucoup de m’avoir lu,
Cordialement,
F.
Bonjour,
Aujourd'hui dans ma boîte mail la demande d'un lecteur. Que ce soit en commentaire sur le blog ou en privé c'est tous les jours et parfois jusqu'à 180 / 220 demandes de réparations, renseignement, conseils, adresses, commentaires, etc... . Cela devient une occupation à part entière, je ne réponds qu'aux demandes en Français, elles viennent du monde entier.
J'ai demandé au demandeur l'autorisation occultant ses coordonnées de donner une réponse sur le blog à la lecture de tous, car elle me semble corresponde à l'interrogation de certain.
L'amateur peut il jouer au cordonnier ? participant ( de moins en moins ) sur divers forums, au vu des réalisations qui feraient pâlir d'envie les professionnels les plus avertis, je dirais oui!!
J'ai en présentation SUR L'UN D'EUX RESERVE AU CUIR dit, lorsque les amateurs s'y mettent les professionnels n'ont qu'à bien se tenir!
C'est une vérité qui pour moi me semble pourtant réservés à certains domaines et secteurs du cuir, j'ai toujours dit peut être à tort que Cordonnier à l'ancienne, bottier maintenant, tailleur pour en citer un autre ne s'improvisent pas.
La cordonnerie comme on la conçoit maintenant est à la portée de certains, ne voit on pas des cordonniers plus amateurs que professionnels?
Les matériaux modernes, les matières caoutchouteuses obligent à la pièce maîtresse de l'atelier, le banc de finissage, un sujet lui est consacré sur le blog et va paraître, le banc de finissage pièce maîtresse de l'atelier du cordonnier.
Pour le cuir c'est une autre histoire, nos examens les plus importants en cordonnerie à l'époque étaient passés à la préfecture du département au siège de la présidence de la corporation des cordonniers.
l'impétrant se déplaçait pour plusieurs jours avec une valise contenant tous l'outillage nécessaire au CAP ou autres!
Pour L'OUTILLAGE
de base nécessaire aux réparations en cuir, il faut le tranchet l'outil principal du cordonnier, ensuite marteau à battre, à clouer, d'emboîtage, tournevis, mailloche, fers à lisse, râpe, verre, pour parer et pour la finition, limes, tiers point, la clouterie, semences, finette, têtes homme, bâtarde, pointe roulée filée d'emboitage, alène, soies naturelles ou acier, aiguille, différents fils, roulette marque point, les colles, ( l'amateur pourra écarter tranquillement mailloche, fers à lisse, etc...), la déforme moderne facilitant grandement la finition, j'ai fait aussi un sujet les différentes colles anciennes et modernes de votre cordonnier.
Nous avions plusieurs colles à l'époque spécifiques aux différents travaux, maintenant deux suffisent la néoprène et la dissolution et en encore l'immense majorité n'utilise plus que la néoprène avec ou sans temps de séchage ces deux éventualités permettent et facilitent les différents travaux.
Double encollages avec temps de séchage, affichage, martelage. Pose immédiate sans temps de séchage pour les travaux qui nécessitent un positionnement, le séchage et la martelage se faisant ensuite, on écarte l'affichage.
Voilà ce que j'avais écrit sur un autre support sur les colles :
Bonsoir,
La demande de Matt2000 dans la même rubrique, m'amène à faire ce petit sujet.
Le cordonniers avaient dans le temps quatre colles à leur disposition, Vienne, BOUCHOU , Dissolution, Néoprène. La colle de vienne d'un autre usage que pour la cordonnerie moderne, ne restait plus que la trois autres.
Bouchou :
J'en ai fait un sujet qui va bientôt paraitre dans mon blog.
La dissolution :
Servait dans le temps à tous les menus travaux sans grande tenue, première peaux de propreté, glissoires, certaines pièces cousues en soutien, mais jamais uniquement collées, etc...
Néoprène :
Qui nous servait à tous les autres travaux demandant une tenue importante, Semelles d'usure, talons, patins, etc....
En premier la colle BOUCHOU a disparue, remplacée par la Néoprène de plus en plus performante. Elle ne remplace pourtant pas la BOUCHOU dans son unique utilisation, qui n'a pas été remplacée avantageusement depuis.
Puis ensuite la dissolution, toujours la même chose, la Néoprène qui améliorait encore son efficacité, avec des viscosités différente, été, hivers, etc...L'inconvénient cependant que pour tous ces petits travaux qui s'accomodaient tranquillement d'une bonne tenue, de les voir devenir parfois indécollable, du moins d'une manière normale, sans l'usage de chauffe, de produits sensible en utilisation " acétone ".
Nous sommes donc passé dans un premier temps avec l'utilisation de quatre colles, trois, deux, puis uniquement pendant un certain temps, une seule colle.
Je schématise en réalité un peu tout cela, ce sujet est très complet et complexe, nous avons beaucoup de variétés de colles, sans compter les primaires d'encollage, les spéciales cuir gras, tannés au chrome etc...il mériterait un long poste, qui ne serait peut être pas trop compréhensible pour vous, un peu initile, si ce vous n'est que vous embrouillez.
L'arrivée des cyanocyilates a fait basculer ces données, et nous sommes revenus à deux colles, Néoprène et Cyano qui elles aussi se sont améliorées. Celles que vous voyez à votre disposition en rayon bricolage, n'ont rien à voir avec celles que nous utilisons au niveaux efficacité. Il en existent aussi maintenant des souples.etc...
Qu'en est il de l'utilisation, nous utilisons principalement la Néoprène, malheureusement maintenant un peu pour tout, ( la dissolution étant pour nous toujours à notre disposition ), je vous conseille d'en faire autant et d'en rester là, peut être un peu de cyano de temps en temps, utilisé a bon escient, c'est à dire jamais sur du cuir ou des peausseries.
Nous voyons régulièrement de grandes chaussures, de grandes bagageries irrémédiablement perdues, pour une goutte de cyano, même pas besoin de deux, sur un morceau de peau irrémédiablement durci rendue cassant, fragile et qu'on ne peut plus travailler, il faut enlever le morceau, ce qui n'est pas toujours possible ou facile.
J'espère que mes confrères ont trouvé et découvert toutes les merveilleuses possibilité et les applications multiples autres que les chaussures et la cordonnerie de cette colle.
Dernièrement un client amis, voyait son radiateur de 4X4 fuir irrémédiablement, m'en parlant je lui est dit que si il voulait je pouvais essayer la réparation sans démontage en deux minutes, depuis plusieurs mois il roule sans autre soucis, le club est devenu un fidèle client.
Vous pouvez acheter les deux en rayon bricolage, pourtant votre cordonnier pourra vous les vendre, différentes, meilleures, et vous conseillez en plus.
Pas d'utilisation de cyanocrylate, conseil de cordonnier et les peaux seront bien préservées.
La demande de Matt2000 dans la même rubrique, m'amène à faire ce petit sujet.
Le cordonniers avaient dans le temps quatre colles à leur disposition, Vienne, BOUCHOU , Dissolution, Néoprène. La colle de vienne d'un autre usage que pour la cordonnerie moderne, ne restait plus que la trois autres.
Bouchou :
J'en ai fait un sujet qui va bientôt paraitre dans mon blog.
La dissolution :
Servait dans le temps à tous les menus travaux sans grande tenue, première peaux de propreté, glissoires, certaines pièces cousues en soutien, mais jamais uniquement collées, etc...
Néoprène :
Qui nous servait à tous les autres travaux demandant une tenue importante, Semelles d'usure, talons, patins, etc....
En premier la colle BOUCHOU a disparue, remplacée par la Néoprène de plus en plus performante. Elle ne remplace pourtant pas la BOUCHOU dans son unique utilisation, qui n'a pas été remplacée avantageusement depuis.
Puis ensuite la dissolution, toujours la même chose, la Néoprène qui améliorait encore son efficacité, avec des viscosités différente, été, hivers, etc...L'inconvénient cependant que pour tous ces petits travaux qui s'accomodaient tranquillement d'une bonne tenue, de les voir devenir parfois indécollable, du moins d'une manière normale, sans l'usage de chauffe, de produits sensible en utilisation " acétone ".
Nous sommes donc passé dans un premier temps avec l'utilisation de quatre colles, trois, deux, puis uniquement pendant un certain temps, une seule colle.
Je schématise en réalité un peu tout cela, ce sujet est très complet et complexe, nous avons beaucoup de variétés de colles, sans compter les primaires d'encollage, les spéciales cuir gras, tannés au chrome etc...il mériterait un long poste, qui ne serait peut être pas trop compréhensible pour vous, un peu initile, si ce vous n'est que vous embrouillez.
L'arrivée des cyanocyilates a fait basculer ces données, et nous sommes revenus à deux colles, Néoprène et Cyano qui elles aussi se sont améliorées. Celles que vous voyez à votre disposition en rayon bricolage, n'ont rien à voir avec celles que nous utilisons au niveaux efficacité. Il en existent aussi maintenant des souples.etc...
Qu'en est il de l'utilisation, nous utilisons principalement la Néoprène, malheureusement maintenant un peu pour tout, ( la dissolution étant pour nous toujours à notre disposition ), je vous conseille d'en faire autant et d'en rester là, peut être un peu de cyano de temps en temps, utilisé a bon escient, c'est à dire jamais sur du cuir ou des peausseries.
Nous voyons régulièrement de grandes chaussures, de grandes bagageries irrémédiablement perdues, pour une goutte de cyano, même pas besoin de deux, sur un morceau de peau irrémédiablement durci rendue cassant, fragile et qu'on ne peut plus travailler, il faut enlever le morceau, ce qui n'est pas toujours possible ou facile.
J'espère que mes confrères ont trouvé et découvert toutes les merveilleuses possibilité et les applications multiples autres que les chaussures et la cordonnerie de cette colle.
Dernièrement un client amis, voyait son radiateur de 4X4 fuir irrémédiablement, m'en parlant je lui est dit que si il voulait je pouvais essayer la réparation sans démontage en deux minutes, depuis plusieurs mois il roule sans autre soucis, le club est devenu un fidèle client.
Vous pouvez acheter les deux en rayon bricolage, pourtant votre cordonnier pourra vous les vendre, différentes, meilleures, et vous conseillez en plus.
Pas d'utilisation de cyanocrylate, conseil de cordonnier et les peaux seront bien préservées.
tictac
Avec MATERIAUX MODERNES,
le banc de finissage est obligatoire, l'amateur pourra essayer de le remplacer par une fabrication personnelle d'une bande sans fin à verrer
ou de façon plus facile mais
plus onéreuse, l'achat d'un BAKSTAND.
Certaines professions s'en servent les couteliers par exemple, mais rien ne remplace, le cône de queue de semelle, les bandes sans fin aux grains de grosseurs différente, la ponceuse, le poste à fraiser talons et lisses, le poste de déforme, de polissage, etc...
La question posée comment pallier à l'absence d'un banc de finissage pour la pose de PATIN DE PROTECTION .
Cette pose en prévention n'est pas une réparation, plus facile elle n'impose pas un démontage pour accéder au remplacement de la matière, simplement respecter quelques IMPERATIFS comme la bonne hauteur du positionnement du patin en queue de semelle ...
LA PREPARATION D'UN BON ENCOLLAGE !
Ensuite un BROCHAGE PARFAIT au TRANCHET
peut pratiquement éviter la finition à la bande sans fin du banc. un simple passage manuel au papier de verre, ensuite la LA DEFORME
Il n'y a plus qu'à attendre sécher et le tour est joué.
Pour les réparations classiques, semellage, remplacement des bonbouts, pièces,
ENROBAGE
modifications, couture petit point, BLAKE traditionnelle, L'AUTRE
etc...c'est une autre histoire je décris dans le blog beaucoup de ces manières de faire.
Mais beaucoup reste à la portée de l'amateur attentif.
Pour le de banc de finissage ( irremplaçable ) le BAKSTAND .
En espérant avoir éclairé un peu la demande de F.
Très amicalement,
Tictac
Inscription à :
Articles (Atom)