Bonjour,
On ne connaît pas exactement la démarche des fabricant ni leur but exact, particulièrement dans la fabrication des talons aiguilles des souliers de femme.
On rencontre de plus en plus de difficultés à les réparer. Dans ce sujet, j'expliquais les soucis, la difficulté quelquefois pour leurs réparation, les raisons sur leur longévité souvent très réduite.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/10/talons-aiguilles-bonbouts-tige.html
Les talons aiguilles modernes parfois très haut et très fins, ne doivent leurs solidités qu'à la cheville mécanindus, qui en est l'armature. Il faut qu'elle descende le plus bas possible vers l'emboîtage.
Sinon, à l'attaque du talon à la marche, ( à la position de repos pour la conduite ) les talons se cassent irrémédiablement à l'arrêt trop haut de la cheville vers le bonbout.
En plus de l'armature du talon, elle sert à la rétention du bonbout à tige. Le diamètre standard de la pointe rainurée de tenue du bonbout, est de 2, 8. mm
Cette cheville fendue du même diamètre, par son élasticité, permet la rétention simple du talon, sans pointes ni autre procédé.
On peut voir dans ce message des photos de ces chevilles, et des explications sur les différents diamètres, les difficultés, l'obligation pour moi de remettre le procédé d'usine, quoi qu'en pensent et fassent certains cordonniers.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/01/la-pince-electrique-chauffante.html
Nos fournisseurs nous vendent des forets de 2,8 mm au carbure de tungstène, pour percer la pointe en cas d'usure trop importante. Je ne pense pas qu'on puisse trouver ce diamètre facilement en grande surface, ou dans les magasins de bricolage.
Pourtant une Marque, une seule à ma connaissance, déroge à cette règle, et produit des talons aux chevilles d'un diamètre légèrement inférieur, avec tous les problèmes que l'on peut supposer pour le perçage, et la mise au bon diamètre des pointes des bonbouts.
A la réception des réparations, et aux dire des clientes, j'ai connaissance que beaucoup de cordonniers refusent les réparations de cette grande marque.
En innovant, les fabricants ont encore accentués les difficultés, pour ne pas dire d'empêcher tout bonnement et simplement les réparations.
Actuellement dans de rares productions pour l'instant, la cheville est maintenant remplacée par une pointe longue du bonbout, elle sert comme dans l'autre exemple à la tenue du bonbout et d'armature au talon, mais empêche la réparation.
Souhaitons que tous les fabricants ne sacrifient pas à cette nouvelle mode.
Je ne sais pas du tout comment les cordonniers vont pouvoir contourner cet obstacle, ni comment la clientèle va accepter d'acheter des souliers à " jeter " après l'usure des talons au bout de quelques heures !
L'avenir nous le dira.
Très amicalement,
Tictac
mardi 21 juin 2011
dimanche 5 juin 2011
Chaussures trop grandes, pose d'élastique sur les bride arrières.
Bonjour,
Ce sujet pourrait commencer comme celui ci , Ce matin à l'atelier, mais comme la saison est différente, ce ne sont pas des bottes, mais des souliers d'été à brides arrières ;
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/01/bottes-qui-plissent-et-qui-glissent.html
Il rentre dans le cadre du problème général, de :
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/probleme-recurent-tous-les-jours.html
Mais très souvent aussi, nous résolvons ce problème ainsi :
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/07/changer-les-elastiques-sur-les-brides.html
Nous n'avons rien inventé, beaucoup de fabrications d'origines, accèdent à ces élastiques pour une tenue idéale.
Une vue des chaussures avant modification.
Deux manières de poser ces élastiques, collés et cousus sur la doublure, élastique, doublure et tige.
Mais la seule concevable pour une bonne qualité du travail et de l'esthétique, entre la doublure et la tige, le tout cousue, couture apparente sur la bride arrière.
Nous pourrions comme dans les productions d'origine, démonter la doublure, inciser, passer les élastiques et les coudre et les coudre sur cette dernière, recoudre le tout sur les brides, comme il à été possible de le faire avec les bottes, la fabrication s'y prêtant.
Ici trop lourd travail, et de toute façon, préjudiciable à l'esthétique.
Nous traçons l'emplacement exact du milieu de la bride.
Nous traçons au stylo argent, l'emplacement exact des incisions qui devront être pratiquées sue la doublures uniquement.
Nous incisons avec attention la doublure, sans toucher impérativement à la tige.
Nous choisissons dans le stock, l'élastique qui convient le mieux, en élasticité, largeur, mais surtout, ceux prévus avec des inserts caoutchouc cousus dans la trame pour la rétention et la meilleure tenue.
Une vue de ces élastiques spéciaux.
Le travail est préparé, dimensions, et coupe.
La doublure est séparée, ici avec un tout petit tournevis.
Attention à l'agression de la peausserie.
Une vue des différents éléments, et des élastiques coupés.
La colle est insérée avec précaution dans la découpe;
l'élastique encollé est poussé avec le tournevis, sans temps de séchage.
Après le temps de séchage nécessaire, nous martelons avec amour. Nous pratiquons côté par côté à cause de la tension de l'élastique.
Les deux côté sur chaque chaussures sont prêts pour le passage à la machine à coudre.
Couture. Choix du bon fil, couleur, dessus et navette.
Ces petites coutures doivent être faites avec attention, du fait du nombre de points réduits, pour la bonne tenue, ici quatre.
Ce sujet pourrait commencer comme celui ci , Ce matin à l'atelier, mais comme la saison est différente, ce ne sont pas des bottes, mais des souliers d'été à brides arrières ;
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2011/01/bottes-qui-plissent-et-qui-glissent.html
Il rentre dans le cadre du problème général, de :
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/probleme-recurent-tous-les-jours.html
Mais très souvent aussi, nous résolvons ce problème ainsi :
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2010/07/changer-les-elastiques-sur-les-brides.html
Nous n'avons rien inventé, beaucoup de fabrications d'origines, accèdent à ces élastiques pour une tenue idéale.
Une vue des chaussures avant modification.
Deux manières de poser ces élastiques, collés et cousus sur la doublure, élastique, doublure et tige.
Mais la seule concevable pour une bonne qualité du travail et de l'esthétique, entre la doublure et la tige, le tout cousue, couture apparente sur la bride arrière.
Nous pourrions comme dans les productions d'origine, démonter la doublure, inciser, passer les élastiques et les coudre et les coudre sur cette dernière, recoudre le tout sur les brides, comme il à été possible de le faire avec les bottes, la fabrication s'y prêtant.
Ici trop lourd travail, et de toute façon, préjudiciable à l'esthétique.
Nous traçons l'emplacement exact du milieu de la bride.
Nous traçons au stylo argent, l'emplacement exact des incisions qui devront être pratiquées sue la doublures uniquement.
Nous incisons avec attention la doublure, sans toucher impérativement à la tige.
Nous choisissons dans le stock, l'élastique qui convient le mieux, en élasticité, largeur, mais surtout, ceux prévus avec des inserts caoutchouc cousus dans la trame pour la rétention et la meilleure tenue.
Une vue de ces élastiques spéciaux.
Le travail est préparé, dimensions, et coupe.
La doublure est séparée, ici avec un tout petit tournevis.
Attention à l'agression de la peausserie.
Une vue des différents éléments, et des élastiques coupés.
La colle est insérée avec précaution dans la découpe;
l'élastique encollé est poussé avec le tournevis, sans temps de séchage.
Après le temps de séchage nécessaire, nous martelons avec amour. Nous pratiquons côté par côté à cause de la tension de l'élastique.
Les deux côté sur chaque chaussures sont prêts pour le passage à la machine à coudre.
Couture. Choix du bon fil, couleur, dessus et navette.
Ces petites coutures doivent être faites avec attention, du fait du nombre de points réduits, pour la bonne tenue, ici quatre.
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