Ce matin à l'atelier un de nos clients nous apporte des Chruc'h à réparer pour une déchirure aux plis d'aisance.
Nous allons procéder à cette OPERATIONS
Des patins de protection à poser sur des chaussures neuves, jamais portées. La seule différence avec une pose traditionnelle est la fabrication d'usine avec des protecteurs encastrés.
( ce qui est très rare ) ils sont REELLEMENT ENCASTRES dans une semelle d'usure en cuir.
Alors que dans la pose de protecteur encastrés lors de la pose de patins, ils sont posés sur la semelle d'usure EN APPLIQUE SANS ENCASTREMENT , comme une pose aux talons, comme des protecteurs haricots.
Dans ce cas deux solutions :
Dévissage des fers, redresses de la semelle d'usure en cuir de l'encastrement des protecteurs, nouvelle pose des fers, pose des patins.
Ou légère préparation des la semelle d'usure, du patin Topy et la pose.
Nous expliquons au client les deux solutions, avantages / inconvénients.
Nous privilégions toujours la solution qui en premier apporte la moindre souffrance de la chaussure, ensuite la moins onéreuse pour le porte monnaie du client.
La première solution amène que les inconvénients, souffrance de la chaussure, au démontage, redresses, vissage des protecteurs. Compte tenu de ces opérations, facturation plus importante.
Alors que dans la deuxième solution seul est le risque de couper la couture du petit point relativement proche dans une incision plutôt que dans une GRAVURE TRADITIONNELLE mais c'est une difficulté facilement contournable par le cordonnier, comme dans la pose traditionnelle véritablement encastrés dans une semelle en cuir.
Alors qu'en queue de semelle aucun encastrement ENCASTREMENT pour moi ne doit être fait, ici une amorce est préparée au tranchet.
Dans toutes ces , l'endroit sont passées à la CRAIE
Pour un report parfait sur l'autre partie.
Coupé selon le tracé au ciseaux.
Puis ensuite à l'aide de conformateur en mouille l'emplacement de l'enture,
et du dos d'un outil, on accentue en profondeur par tassement du cuir, sans sa découpe.
Passage au banc de finissage pour une préparation parfaitement lisse.
Verrage de toute la semelle jusqu'en queue de semelle.
Verrage de la semelle en totalité et préparation de celle ci en queue de semelle.
Alors que toutes les matières sont cardées d'usine, un passage au banc est obligatoire pour enlever les résidus, apprêts, produits de moulage, etc...
Après le verrage, un cardage manuel s'impose.
Dépoussiérage manuel à la brosse,
qui peut être parfait à la soufflette.
Encollage des supports.
Après le temps de séchage nécessaire, affichage parfait à l'enture du protecteur
Le semelle est affichée très légèrement bombée pour sa jonction parfaite avec le fer.
au moment du passage à la presse hydraulique.
Comme toujours ensuite, martelage.
Le collage à l'endroit de jonction est amélioré de la même manière précédente.
Brochage au tranchet.
On enlève la colle au CREPE
Passage de la DEFORME
On peut laisser les protecteur dans leur couleur métal, les colorés à la déforme, les teindre à la bombe.
Osez la couleur, après les semelles LOUBOUTIN rouges particulier par rapport aux patins de remplacement.
Les lacets de couleur très demandés
Pourquoi pas les fers encastrés, noirs, marrons, bleus, verts, blancs, etc... coloris étant disponibles. personnellement je reste dans l'harmonie des couleurs.
La différence esthétique,
sachant qu'au port, cette finition ne tiendra pas indéfiniment..
Mais au moins pour la livraison! en espérant la satisfaction du client, notre principal soucis et notre meilleure récompense.
Très amicalement,
Tictac le besogneux