Ce matin à l'atelier un dosseret de Yamaha RDLC 31K à recouvrir.
Notre client qui connaît notre plaisir de travailler dans tous les domaines nous apporte le dosseret nu de sa RDLC fabrication bois, recouvert de mousse, pourvu deux tiges filetées pour la fixation sur la moto.
Son matériau de recouvrage en synthétique.
Ce n'est pas la première fois que nous travaillons pour l'automobile.
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L'habillement;
Ses accessoires.
De l'utilisateur, l'amateur / passionné, aux champions.
Nous discutons avec le client pour connaître les impératifs et ses désirs.
Le travail comme la JOINTURE est simple, la plus grosse difficulté, vient des deux tiges filetées que le client n'a pas prévu amovibles, dommage!
Un couvercle de boite à chaussure fera l'affaire.
Retournant le dosseret, nous voyons que le support est très légèrement asymétrique.
Le travail comporte trois morceaux, devant, derrière, dessus. le dessous sera fait du retour des parties avant et arrière.
Pour trois parties, deux gabarits seulement seront nécessaires, l'arrière et devant seront tracés par retournement.
Le dessous est mesuré.
Les deux parties sont découpées, elles sont toujours repérées, avant, arrière, sens, droite, gauche.
Tracés sur la matière.
Chance dans ce genre de synthétique, pas de prêtant, alors que d'autres en ont " le biais "
les autres.
Découpés, prévoyant un espace pour un travail tranquille de la couture, le retour si on veut en faire un.
Assemblage d' un côté..
Selon les compétences ou le désir de l'artisan, ils seront, collés, agrafés, AGRAFES, COLLES maintenus par ces merveilleuses petites pinces qui me servent à tout.
Le plus simple pour le néophyte étant le collage.
Les trous des tiges filetées, sont repérés, puis rendus accessibles coupés de biais pour la solidité et leurs passages au montage.
Autrement le travail aurait pu être fait plus simplement esthétique.
Passage à la machine à coudre. Bons réglages, des fils, dessus,dessous, de la longueur des points.
Au fur et à mesure de l'avancée de la couture, les pinces sont retirées.
C'est la petite difficulté par rapport au collage fixe. Pendant quelques centimètres à chaque retrait d'une pince le montage est flottant libre.
Si le débord à bien été le même, la couture sera faite de chaque côté sur le trait de stylo à bille. C'est impératif pour l'exacte grandeur nécessaire à un recouvrage sans plis.
Le dosseret est retourné.
Le débord, peut être coupé au ras de la couture, retourné / collé, retourné / collé/ cousu.
On passe alors d'un jointage simple, à une JOINTURE ouverte, etc...
Alors que toutes les possibilités les différentes manières de faire sont toujours données aux clients, le reste de la selle étant en jointage simple, pour l'homogénéité esthétique, je ne les ai pas évoquées.
Pour la solidité, l'esthétique de bosses irrégulières, les retours ne sont pas coupés ras, mais collés.
On pourrait croire que sur le synthétique, la colle pose problème, ce n'est pas le cas, elle accroche très bien.
Pressés régulièrement avec les pouces,
Ils sont martelés avec amour.
Le travail est prêt pour recouvrir le dosseret.
le support est présenté sans tirage.
Le retour avant retourné tiré est collé, maintenu par des pointes ou des agrafes le temps du séchage.
La partie arrière suit le même chemin.
Le dosseret est recouvert.
Ces tiges qui posent on le voit le problème esthétique. et l'unique " difficulté " du travail.
Des rondelles sont découpées et percées, le client les utilisera ou pas. De toutes manière au montage tout doit être caché.
Le client passionné comme nous de moto, a l'extrême gentillesse de venir nous montrer son travail terminé.
On voit les coutures existantes de la selle en jointage simple.
La Bête!
Très amicalement,
Tictac
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