Cette demande est relativement rare, mais nous sommes obligés quelquefois pour la satisfaction de la clientèle, en modification ou en transformation de procéder à ce genre de travail.
Pour changer ou doubler sur un vêtement le mode de fermeture, ou pour ajouter une ou plusieurs boutonnières pour le confort et la protection.
Avec le bouton choisi par le client ou apporté par celui ci, définir la longueur de l'ouverture, tracer au stylo argent ou à la bille, du côté chair cela n'a aucune importance, il faut simplement que ce soit bien visible.
couper au tranchet ou tous autres outils de coupe, parfaitement le tracé.
Encoller le tour de la découpe côté chair,
Pendant le temps de séchage, découper deux fines bandes de peausserie, elles serviront pour la confection de la boutonnière.
Les amincir le plus parfaitement possible, pour qu'une fois posées elles ne marquent du côté fleur du plus désagréable effet esthétique.
Les deux lanières amincies.
http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2012/02/parer-refendre-amincir-biseauter-les.html
Les encoller.
Les plier en deux.
Pour les anciens et même les jeunes maintenant, l'impression de rouler une cigarette.
Ne pas oublier que fumer nuit à la santé.
Je m'aide souvent de ces petites pinces pour la préparation des travaux.
Replier les lèvres de la découpe selon la photo.
Les marteler avec amour, un coup de marteau mal appliqué et c'est la coupe de la peausserie.
La vue de cette découpe du côté fleur.
Après avoir enlever les pinces.
Marteler avec amour les deux bandes de peausserie.
Amincir très légèrement le retour des lèvres de l'ouverture afin d'éviter une trop grosse épaisseur additionnée avec les bandes de peausserie
Encoller la découpe
Positionner les deux bandes de cuir qui vont permettre et retenir le bouton.
Une vue des boutonnière seulement collée.
La marteler avec amour.
Tracer cette fois ci uniquement au stylo argent l'endroit de la couture, cette opération est faite pour le sujet, en réalité, la couture est faite sans préparation.
sous la boutonnière la doublure en cuir est collée, elle est incisée, de la longueur de l'ouverture,
pour ensuite être cousue conjointement avec la boutonnière.
passage à la machine à coudre.
Encore un martelage précautionneux de la couture.
Une vue de l'ensemble fini, les bandes de cuir ne sont pas amincies, je les ai photographiées pour bien faire voir et pouvoir argumenter sur ce que j'ai dit de nombreuses fois dans des sujets, toutes parties peausseries ou cuir qui n'est pas parées d'une manière parfaite en bordure, fine comme du papier à cigarette, prise en sandwich, se verra du côté fleur du plus mauvais effet.
Elles seront donc impérativement amincies.
Le passage du bouton, ils sont cousus de manière particulière, dite à queue, avec contre boutons
fixation pas facile à réaliser, elle est nécessaire pour la fermeture aisée due à l'épaisseur d'une boutonnière cuir.
Personnellement j'utilise un fil et une manière particulière de mon cru pour ces boutons.
passage à la machine à coudre.
Encore un martelage précautionneux de la couture.
Une vue de l'ensemble fini, les bandes de cuir ne sont pas amincies, je les ai photographiées pour bien faire voir et pouvoir argumenter sur ce que j'ai dit de nombreuses fois dans des sujets, toutes parties peausseries ou cuir qui n'est pas parées d'une manière parfaite en bordure, fine comme du papier à cigarette, prise en sandwich, se verra du côté fleur du plus mauvais effet.
Elles seront donc impérativement amincies.
Le passage du bouton, ils sont cousus de manière particulière, dite à queue, avec contre boutons
fixation pas facile à réaliser, elle est nécessaire pour la fermeture aisée due à l'épaisseur d'une boutonnière cuir.
Personnellement j'utilise un fil et une manière particulière de mon cru pour ces boutons.
Bonjour Tictac,
RépondreSupprimertrès heureux de te retrouver. je lisais toujours avec beaucoup d'intérêt tes interventions "ailleurs" et j'apprécie de te retrouver. tes mails sont toujours riches et j'y apprends beaucoup, avec la compétence et la modestie qui te caractérisent.tu démysthifie beaucoup d'idées reçues ou de faux principes !
je signe Calzature, sur d'autres forums.
bien à toi
démysthifie-s, ce serait mieux
RépondreSupprimercalzature
Bonjour Calzature,
RépondreSupprimerMerci de me suivre de cet " ailleurs "" à ce blog, point n'est besoin de compléments d'informations sur ton pseudo,qui m'est très familier, vous êtes quelques uns pour moi piliers de cet ailleurs alors j'étais présent et que je suis toujours avec grand plaisir moi aussi. Si j'oublie les mauvaises choses, sont toujours présentes les bonnes.
merci très amicalement à toi,
Tictac
quel fil emploie-t-on pour coudre à la machine des doigts de gants en peau?
RépondreSupprimerbonsoir,
RépondreSupprimerPetit sujet, vaste programme, je vous en ai fait un petit sujet en espérant qu'il répondra à votre attente.
Toujours à votre disposition.
Très amicalement.
Bonjour et merci pour votre précieux blog très instructif !
RépondreSupprimerAussi, quel outil utilisez-vous pour amincir les bords du cuir ? est-ce un couteau "normal" que l'on voit sur les photos ?
Pouvez vous me dire comment on fabrique une semelle d'usure en cuir (pour monter sur des escarpins) ? (type de cuir, épaisseur, méthode pour l'affiner, il faut poncer le cuir ? puis le teindre ou le peindre ? le vernir ? quels matériaux faut il utiliser ? Et enfin quelle colle utilisez-vous ?
Je fabrique par passion des escarpins pour ma femme mais, j'ai vraiment un soucis au niveau de la colle, la néoprène, c'est pas top dans le temps ... j'ai entendu parler de colle à dissolution mais n'en trouve nulle part !
Merci par avance pour vos précieux conseils,
Philippe
philippe.walczak62@laposte.net
Bonjour,
RépondreSupprimerl'outil de coupe principal du cordonnier est le tranchet, c'est lui qui nous sert pour amincir " parer " en bordure tous les cuirs et peausseries. http://tictac-cordonnier.blogspot.com/2009/08/le-tranchet-son-affutage-et-les.html
Les semelles d'usure nous sont livrées toutes découpées de toutes les grandeurs et de plusieurs formes par nos crépins. En cas d'impossibilité particulières, nous les découpons dans un croupon, j'en parle dans le sujet," la prédécpoupe, poste important dans la cordonnerie ".Pour les semelles de femme l'épaisseur est de 2-2,5 mm voir 3-3,5 mm, mais très souvent moins maintenant, à peine 1 mm.
Pour la préparation en atelier à l" encollage, il est verré machine puis cardé main, dépoussiéré très soigneusement. Le particulier pourra simplement le carder, et le dépoussiérer.
Les lisses " le bord de la semelle " seront
brochées le plus près possible de la tige et la queue de semelle amincie, le tout au tranchet.
La finition se fera en premier à la râpe puis affinée au papier de verre fin. Les lisses et la queue de semelle seront déformées "cirées " au cirage industrielle, " la déforme " j'en ai fait également un sujet dans le blog.
La néoprenne est pourtant la meilleure des colles, elle nous sert maintenant à tous les travaux, la dissolution, colle de complément pour les menus travaux, n'est plus utilisée en cordonnerie et n'est pratiquement plus disponible, j'en ai fait un sujet sur le forum " engrandepompes "
En espérant que ces renseignements vous seront utiles. Toujours à votre disposition, très amicalement.
Bonjour,
RépondreSupprimerUn grand merci pour vos réponses !
Limite désolé de vous avoir posé ces questions car en prenant bien le temps de parcourir votre blog, on y trouve grand nombre d'infos. Mon problème serait alors le vocabulaire employé (par exemple, affiner le cuir ou "parer", moi j'avais comme terme "refendre") Pas évident tout ça.
Pour la colle, j'utilise de la néoprène en gel, je vais tester de la néoprene liquide.
Si cela ne vous dérange pas, je me permettrai de vous envoyer des photos de mes fabrications. Je suis toujours preneur de l'avis d'un professionnel.
Encore merci,
Philippe
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour vos compliments et vos remerciements.
Vous avez bien raison de poser ces questions, c'est vrai que dans le blog se trouvent déjà normalement, beaucoup de réponses techniques.
Beaucoup de sujets pourtant dans ce domaine sont faits et attendent la parution. On a pafois du mal à se comprendre entre professionnels et amateurs du fait des appellations spécifiques et du vocabulaire technique, j'ai mis bien longtemps à comprendre ce qu'étaient les patins " crêpe " qui pour moi ne pouvaient pas être posés en protection.
Les verbes aminincir, affiner, parer, définissent une action de quelques mm à quelques cm en bordure, ils peuvent être faits en artisanat à la main ou à la machine, en industrie à la machine.
Refendre est uniquement réservé à l'action de couper un cuir dans son épaisseur, sur toute sa surface. Cette opération ne peut bien évidemment se faire qu'avec des machines dans l'industrie, comme dans l'artisanat ou sa présence est rarissime du fait de son manque d'utilisation.
L'industrie s'en charge pour nous et nous achetons nos cuirs ou peausseries à l'épaisseur que nous désirons. Cela implique un stock, parfois assez important selon les secteurs d'activité, cordonnerie, mais maroquinerie, bagagerie, sellerie, etc...
Il faut utiliser la néoprenne liquide en tube ou en bidon, mais pas de gel.
Ce serait avec grand plaisir que je recevrais vos photos. Je l'ai souvent dit, les amateurs dans leurs passions arrivent à des prodiges que les professionnels ont parfois bien du mal à réaliser. Par contre certaines techniques à mon avis ne peuvent pas s'inventer, mais doivent s'apprendre.
Très amicalement.